En janvier 2018, le gouvernement français a publié son bilan "Suivi de la stratégie nationale bas-carbone". Il en ressort, page 9, que l'état a dépensé en 2017: 2 milliards de dépenses fiscales en faveur du climat, 1,4 milliards de dépenses budgétaires pour la politique d'atténuation (lutte contre le réchauffement) et 0,4 milliard pour la politique d'adaptation (au réchauffement)!  
Cela n'a as empêché, les émissions françaises de CO² d'augmenter de 2015 à 2016, de 457 millions de tonnes équivalent CO2 à 463 MTeCO2. Le rapport gouvernemental reconnaît que c'est "un très mauvais démarrage pour la Stratégie bas carbone. Surtout que le dérapage concerne en particulier les secteurs les plus émissifs : transports (plus 6% par rapport à l’objectif avec 136 MTeCO2)..."!
On se demande bien quelle est l'utilité de ce gaspillage quand on sait que "avec un niveau de probabilité de 90%, on ne peut pas rejeter l'hypothèse d'une contribution anthropogénique nulle ou insignifiante" et que «l'hypothèse d'une faible contribution de l'activité solaire doit être rejetée avec un niveau de probabilité supérieur à 90% ».