Quand Gaïa fait les yeux doux au Père

Le Figaro du 15 décembre 2019 résume bien le résultat de la COP25 : « Les rares avancées palpables sont venues sur des aspects que l’on attendait moins. Carolina Schmidt, présidente de la COP 25, s’est félicitée de l’introduction de la question du genre dans les négociations climatiques, ainsi que la reconnaissance du rôle de la science ‘dans le diagnostic, mais aussi dans les solutions’ ».
Ainsi donc, il faut aller chercher du côté du gender pour trouver un signe de succès à la COP 25! Dira-t-on bientôt « Notre père, la terre » et non plus « notre mère la Terre »? Gaïa va-t-elle perdre le monopole de sa féminité ?
A part le gender, « aucune avancée palpable » ne s’est concrétisée pendant la COP 25 ! On peut s’en réjouir tant on sait qu’en matière de décisions climatiques, le gaspillage financier est le maître mot de la communauté internationale.

Une fois de plus, l’affaire est entendue: « la reconnaissance du rôle de la science dans le diagnostic » climatique n’est plus à remettre en cause. Pourtant, un chercheur de l’université de Laval (USA), Pierre L. Gosselin,  recense régulièrement les centaines de publications qui paraissent dans des revues à comité de lecture et montrent le rôle du soleil dans les variations climatiques. Rein n’y fait ! Demandons à nos élites ce qu’elles en pensent: elles considèrent comme un sommet de sagesse de répondre qu’il y aurait, à tout le moins, une coresponsabilité entre l’homme et le soleil. Plus le mensonge est énorme, plus il en reste quelque chose! Pourquoi? Nos élites se prétendent incompétentes. Or, elles  pratiquent une forme d’esquive en refusant tout simplement de lire les titres des études recensées par Pierre L. Gosselin. Cette prétendue coresponsabilité devient un alibi pour justifier un principe de précaution qui n’a pas lieu d’être dans les solutions proposées par le Giec, pas plus qu’un consensus n’est une preuve scientifique.

Pour sauver l’homme, les élites chrétiennes devraient insister: point n’est besoin de recourir à une « frugalité par précaution » pour sauver une planète qui n'est pas en danger. Seule une « frugalité par choix » permettra de sauver l’homme. C’est en voyant, dans la frugalité, le fruit d’un débat intime entre plus d’ÊTRE et moins d’AVOIR, que l’homme sortira de la culture de mort dans laquelle il s’enferme. C’est bien ce que Fabrice Hadjadj explique: pendant que l’homme se noie dans la consommation, il oublie qu’il est mortel.