Un Climatologue, un jour, se laissa choir, au fond d'un puits de carbone. Nul ne lui dit : « Pauvre bête ! Tel un âne, tu n’as pas su voir, la vérité au-dessus de ta tête ! »
Cette aventure en soi, sans aller plus avant, peut servir de leçon à la plupart des hommes. Parmi ce que de gens sur la terre nous sommes, il en est peu qui fort souvent ne se plaisent d'entendre dire qu'aux taches du Soleil les mortels peuvent lire.
Mais les écrits du Giec, que tous vénèrent, affirmant la cause humaine du réchauffement, nient jusqu’à la Providence ?
Or du hasard il ne serait point de science : s'il en était, on aurait tort de l'appeler hasard, ou fortune, ou sort, toutes choses très incertaines.
Or, les émissions humaines,  elles, seraient certaines, et l’ignorance serait au sein  de ceux qui n’en croiraient rien !
Notre âne ignorait ce qui vient des étoiles ! Ce que la nuit des temps enferme dans leurs voiles ? À quelle utilité ? Pour exercer l'esprit de ceux qui de la sphère et du globe ont écrit ? Pour nous faire éviter des maux inévitables ? Nous rendre la décroissance incontournable ? Et causant du dégoût pour nos biens détenus, les convertir en maux, nous répète l’ONU ?
Ce serait erreur, ou plutôt crime de le croire : le firmament se meut ; les astres font leur cours, le soleil nous luit tous les jours.
Au fil des siècles, son activité se revêt de taches noires, Sans que nous en puissions autre chose inférer que la nécessité de luire et d'éclairer, d'amener les saisons, et leur douce clémence, de verser sur la terre certaines influences. Du reste, en quoi répond au sort toujours divers ce train toujours égal dont marche l'univers ?
Charlatans, faiseurs d'horoscope, arrêtez vos conférences climatiques en Europe ; Emmenez avec vous les menteurs en même temps. Vous ne méritez pas plus de foi que ces gens.
Je m'emporte un peu trop ; revenons à l'histoire de cet observateur qui fut contraint de boire l’eau de son puits. Outre la vanité de son art mensonger, C'est l'image de ceux qui croient aux chimères cependant qu'ils sont en danger, soit pour eux, soit pour leurs affaires.

D'après La Fontaine