"Je n'ai jamais rien appris d'une personne qui était d'accord avec moi." (Dudley Field Malone)

 

Il est certes tentant de critiquer les modèles du Giec, en montrant, par exemple, l’incongruité consistant à ne retenir que les 150 dernières années d'observations [1] ! Comment ces modèles peuvent-ils, sur une période aussi courte, expliquer le réchauffement du moyen-âge et le refroidissement du petit âge glaciaire ? Par ailleurs les modèles du Giec n’ont recours à aucune probabilité calculée, mais à ce qu’il qualifie de probabilités subjectives (AR5 GT2, § 2.6.2) [2]. Enfin, le G.I.E.C. reconnait qu’il est conduit à éliminer certains facteurs pour limiter la complexité, en particulier le rôle des nuages : dans leurs modèles, le G.I.E.C.  ne retient que « des conditions de ciel clair [3]… ». Pourquoi cela? Parce que, dit le G.I.E.C., « l’introduction de nuages compliquerait grandement les objectifs de la recherche[4] ». Ce point est particulièrement incompréhensible quand on sait le rôle des rayons cosmiques sur la création des nuages (voir video qui suit)
Mais, il ne suffit pas de critiquer les modèles du GIEC. Pour expliquer que le soleil est le principal moteur de la mécanique climatique, il faut avoir recours à une discipline : l’identification des systèmes complexes. C’est le seul moyen de quantifier une relation de cause à effet entre les variations d’activité solaire et les variations de températures.  
Mais, on aura raison de dire que c’est encore insuffisant et qu’il faut expliquer le mécanisme de cet impact.
Un des grands spécialistes de la cosmoclimatologie est Henrick Svensmark. Nous recommandons la vidéo ci-jointe au cours de laquelle ce scientifique Danois explique le rôle des rayons cosmiques sur les couches de nuage: « Quand un fort champ magnétique émane du soleil ça diminue la quantité de rayons cosmiques qui balaie la terre ce qui  signifie qu'il y aura moins de nuages pour nous tenir au frais. Au contraire un soleil paresseux avec un champ magnétique faible laisse pénétrer davantage de rayons cosmiques qui eux-mêmes produisent plus de nuages qui contribuent à refroidir la terre. ».

 

Source: Youtube - Conférence d'Henrick Svensmark - 23.11.2018

Traduction : « les2ailes.com » 

[1] GIEC-IPCC, WG1 Fifth Assestment Report, Chap. 10, Fig. 10.1, p. 107/131 www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SOD_Ch10_All_Final.pdf, (consulté le 28/08/19)

[2] http://www.ipcc.ch/ipccreports/tar/wg2/index.php?idp=106

[3] Giec-IPCC “Most intercomparison studies on RF of greenhouse gases are for clear-sky” IPCC, WG1 Fifth Assestment Report,  § 8.3.1, p. 8-18/124, ligne 17, www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_SOD_Ch08_All_Final.pdf (consulté le 28/08/19)

[4] “The introduction of clouds would greatly complicate the targets of research”  ibid., ligne 18.

Commentaires  

# Jacques Dumon 19-11-2022 16:33
Je suis abasourdi de constater une teIIe inconséquence de Ia part du GIEC pour des motifs aussi frivoles.A mon humble avis, la quantification et l'évolution précises de la nébulosité à I'écheIon IocaI ET gIobaI, queIIe que soit origine, cosmique ou autre, sont d'une importance capitaIe si I'on a Ia prétention de comprendre et prévoir Ie climat.
En effet, dans mon misérable entendement, j'imagine que Ia nébuIosité agit au niveau gIobaI comme un voIet qui Iaisse entrer Ia chaIeur dans une pièce pIus ou moins selon son degré d'ouverture. Ne retenir que Ies "conditions de cieI clair" pour ne pas avoir à trop se détruire Ies neurones, c'est contraire à toute approche scientifique ! Ahurissant et scandaIeux !
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# Jacques Dumon 19-11-2022 16:32
"le G.I.E.C. reconnait qu’il est conduit à éliminer certains facteurs pour limiter la complexité, en particulier le rôle des nuages : dans leurs modèles, le G.I.E.C. ne retient que « des conditions de ciel clair ». Pourquoi cela? Parce que, dit le G.I.E.C., « l’introduction de nuages compliquerait grandement les objectifs de la recherche ». Ce point est particulièrement incompréhensible quand on sait le rôle des rayons cosmiques sur la création des nuages."
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