"Il n'y a que deux puissances au monde: le sabre et l'esprit. J'entends par l'esprit les institutions civiles et religieuses. A la longue, le sabre est toujours battu par l'esprit" (Napoléon [1])

Fabien Revol, dans un petit opuscule, s’interrogeait : « Un an et demi après, que dire de la réception de l’encyclique Laudato si ? »[1bis] Il décrivait huit manières de réagir parmi les catholiques, allant jusqu’à l’opposition de ceux « qui pensent que l’écologie est un nouvel attrape-nigaud dans lequel le pape s’est fait prendre ». Fabien Revol consacrait un paragraphe entier à « l’étrange cas de Stanislas de Larminat »[2]. Il est exact que son site, « les2ailes.com » critique en profondeur les arguments du Giec sur la question climatique, sans pour autant critiquer Laudato si qui développe pourtant longuement la thèse anthropique dans son chapitre sur « l’état de la maison commune ».

Ce grand écart apparent de Stanislas de Larminat s’explique par son analyse de texte approfondie de l’encyclique. D’un côté, le Pape reconnaît qu’il se fonde sur le consensus ambiant (Ls § 23), mais de l’autre, il reconnait « que l’Église n’a pas la prétention de juger des questions scientifiques », allant jusqu’à pousuivre « un débat honnête et transparent » (Ls § 188) sur ces sujets.

Ainsi, dans ces conditions, certains iront jusqu’à accuser le Pape François de s’être fourvoyé sur une « vague sur laquelle il est bon de surfer pour se donner bonne figure » [3].

Ces questions renvoient à la question des relations entre le Vatican et les sphères temporelles et au vieux débat des relations entre le sceptre et la tiare. En période de crise, que doit et que peut faire le Vatican ? On pense à l’attitude du pape Pie XII vis-à-vis du nazisme. Qu’attend le Concile des laïcs ? Comment l’Eglise peut-elle être dans le monde sans être contaminée par l’esprit du monde ? N’est-il pas trop simpliste de vouloir convertir l’Eglise dans ses éventuels errements temporels sans se convertir soi-même spirituellement ?

Analyse "les2ailes.com"

La querelle des investitures au 11ème siècle

Cette période d’histoire est symptomatique de la lutte entre le sceptre et la tiare. La querelle des investitures commence en 1071 quand l’empereur Romain-Germanique Henri IV nomme archevêque de Milan Gotofredo, un homme excommunié. En 1073, le nouveau pape, Grégoire VII, lui ordonne de ne plus nommer de clercs sans son accord. Henri IV fait semblant d’accepter pour avoir le soutien du Vatican contre les seigneurs féodaux, mais continue à nommer des évêques. De plus, Grégoire VII ose prétendre que son pouvoir spirituel de pape est supérieur au pouvoir temporel des empereurs ou des rois. En réponse, Grégoire VII réunit un synode ne comportant que des clercs hostiles à Henri IV : il déclare la déchéance et l’excommunication de l’empereur. La chrétienté en Germanie est divisée. L'empereur est obligé de se soumettre. En janvier 1077, il se rend à Canossa, dans le nord de l'Italie, habillé comme un mendiant, les pieds nus dans la neige, pour demander à voir le pape. Grégoire VII refuse pendant trois jours de le recevoir, puis finit par l'accueillir et accepte de lever son excommunication.

Cependant la réhabilitation d'Henri IV à Canossa n'empêche pas l'élection d'un nouvel empereur, Rodolphe de Rheinfelden, par les princes révoltés en 1077, avec le soutien du Pape. Rodolphe meurt au combat en 1080. Dans le même temps, Henri IV envahie Rome en 1084, fait enfermer le pape Grégoire VII à Saint-Ange. Celui-ci, libéré par les normands, s’enfuie à Ravenne. Henri IV prétend avoir reçu du Pape le droit d’élection pontifical, mais, dans le même temps, Henri IV intronise un antipape, Clément III le 24 mars 1084 et se fait couronner par lui une semaine après.

EN ce 21ème siècle, l’histoire semble se répéter à l’envers. Et si c’était le Vatican qui était allé à Canossa en publiant une encyclique très conforme aux idées ONUsiennes ? Comment expliquer que l’Académie Pontificale des sciences soit aujourd’hui soumise, sans débat contradictoire, au dictat scientifique de Hoesung Lee, président du Giec, ou de Jeffrey Sachs, consultant environnemental au secrétaire général des Nations unies de l’ONU[4] ? Comment expliquer la caution apportée par le Vatican à Ernst Ulrich von Weizsäcker, co-président du Club de Rome, qui lançait en 2017 un appel à « un nouvel illuminisme » devant les cardinaux Ravasi et Gallagher [5]? Serait-ce une forme de Canossa budgétaire auquel doit se soumettre le Vatican pour organiser des colloques sur les différentes questions environnementales qui préoccupent nos contemporains ? En se soumettant au consensus scientifique, le Pape François a-t-il été sous contrainte, un peu comme le Pape Pascal II avait été obligé de couronner l’empereur Henri V sous la contrainte, dans la cathédrale St-Pierre de Rome en 1111 ? Qui peut prétendre connaître l'ensemble des contraintes, subodorées ou insoupçonnées, qui pèsent sur le Poncife ?

La guerre secrète de Pie XII contre la dictature nazie

Sous toutes les dictatures, l’Église s’est trouvée face au dilemme de choisir entre soumission et opposition. Il est maintenant reconnu qu’il était fallacieux d’accuser Pie XII d’être "le pape de Hitler". Dès 1937, il avait fait part de sa « brûlante inquiétude » dans son encyclique "Mit Brennender Sorge". Mais que faire sous la menace des nazis : « Après la défaite du bolchevisme et du judaïsme, l’Église catholique restera le dernier ennemi »[6] ?
Le cardinal de Munich, S.E. Michael von Faulhaber, recommanda donc au Vatican "des démarches en coulisses".
La stratégie de Joseph Muller, avocat, était la même : il était devenu l’Assistant Opérationnel de Pie XII au point que la Gestapo l’avait surnommé "meilleur agent secret du Vatican". Muller disait que, pendant la guerre, son organisation anti-nazi en Allemagne avait toujours insisté lourdement pour que le Pape s’abstienne de déclarations publiques condamnant spécifiquement les nazis. Il avait recommandé au Pape de se limiter à des généralités..., laissant la hiérarchie catholique Allemande mener le combat contre les nazis en Allemagne et laissant les laïcs, à l’exemple de Joseph Muller, organiser des réseaux de complices, pour toucher des officiels nazis travaillant dans la presse, la banque, et même au sein des SS.  Si le Pape avait été plus net, les nazis l’auraient accusé de soutenir les autres puissances et les catholiques Allemands auraient été encore plus suspects qu’ils l’étaient déjà ; leur liberté d’action dans leur résistance aurait été lourdement handicapée.

En quoi cette situation serait-elle comparable aujourd’hui ? Certes, l’ONU n’est pas une dictature physiquement violente. Toutefois, l’histoire montre que l’Eugénisme n’a pas été inventé par Hitler. Ces idées étaient déjà présentes[7] dans la culture des élites des années 1920. Certes, les abus des Nazis ont sonné le glas du mouvement eugénique qui n’a plus eu du tout bonne presse parmi la population vers la fin des années 1930. 

Il n'empêche que Julian Huxley, a été nommé premier directeur de l’UNESCO, après avoir écrit : « L’eugénisme deviendra incontestablement une partie de la religion à venir ». C’est lui qui inventa le terme de « transhumanisme, pour ne pas dire eugénisme »[8].
Et que penser de la généralisation des diagnostics prénataux conduisant à l’élimination de 98 % des trisomiques en France ? Philippe Bas a reconnu l’existence de pratiques eugéniques en France. Le Conseil d’état a mis en garde sur le fait que “tout assouplissement du DPI induit des risques supplémentaires d’eugénisme[9]. Quid du risque de dérive eugénique des projets de lois autorisant le suicide assisté sur les personnes démentes ? [10] Quel rôle jouent l’ONU et l’OMS dans le renouveau de cette culture ? En quoi l'ONU s'apparente-elle à un nouveau messianisme? Le dissident roumain, Radu Portocala, s'interrogeait déjà en 2003: "Si un jour le communisme déferle de nouveau sur le monde, son point de départ ne pourra être, cette fois-là, qu’ici, en Occident"[10bis]. 
La confrontation entre le Vatican et l'ONU n'est pas nouvelle. D'ailleurs, "une coalition internationale de plus de 70 ONG (organisations non gouvernementales) a lancé une campagne mondiale visant à évincer le Vatican des Nations unies"[10 ter]. Le Vatican n’est pas membre de l’ONU, mais observateur permanent au sein de l’organisation, et ce depuis 1964.

Le Vatican n’est-il pas tenté de négocier des recommandations environnementales en échange d’une inflexion de ces cultures de mort ? Dans une interview du 21 avril 2015, le Chancelier de l'Académie Pontificale des Sciences, Mgr Sorondo Sanchez, commentait le contexte de l’adoption des Objectifs du développement durable en évoquant : « la promesse de Ban Ki-Moon, la promesse de Sachs » d’une « nouvelle formulation du texte des objectifs du Millénaire » concernant « les nouvelles formes d'esclavage, comme le travail forcé, la prostitution, la vente d'organes, peut-être même le trafic de drogue …  la prostitution ». Mgr Sorondo évoquait clairement l’idée de « contreparties ».

Les laïcs peuvent ne pas partager ces pratiques diplomatiques de l’Eglise. Pourquoi doivent-ils, toutefois, garder une certaine révérence à l’endroit de ses pasteurs ?

La vocation des laïcs depuis Vatican 2

Depuis le concile Vatican 2, la consigne de Humbert de Moyenmoutier, lors de la Querelle des investitures, est bien périmée. Il y aurait aujourd’hui un effet pervers à en rester à son appel : « Aux laïcs les affaires de ce monde, aux clercs les choses spirituelles » ! Pareille ligne de partage porterait en elle le péril d’un schéma binaire de la vie interne de l’Eglise et de sa présence au monde. Vatican 2 a rappelé aux laïcs leur triple vocation de prêtre (médiation entre Dieu et le peuple), de prophète (annonce de la Parole) et de roi (engagement temporel).

Le droit canon (210 et 212) et le concile[11] ont donné aux laïcs, « selon le savoir, la compétence et le prestige dont ils jouissent, …le droit et même parfois le devoir de donner aux Pasteurs sacrés leur opinion sur ce qui touche le bien de l’Église et de la faire connaître aux autres fidèles, restant sauve l’intégrité de la foi et des mœurs et la révérence due aux pasteurs… ».

Dès lors, il convient, a minima, de respecter la démarche vaticane dans sa démarche délicate à surfer les sujets environnementaux promus par l’ONU pour négocier, avec ou sans succès, ceux relatifs à la dignité humaine.

Les laïcs, s’ils sont convaincus que le réchauffement climatique s’explique plus par des causes solaires qu’humaines, peuvent toutefois très bien s’appuyer sur Laudato si : d’un côté ils peuvent rappeler que les questions scientifiques sont seulement le fruit d’un consensus (Ls § 23), qui ne vaut pas preuve en science, et « que l’Église n’a pas la prétention de juger des questions scientifiques » (Ls § 188). D’un autre côté, ils peuvent s’inspirer des généralités développées par Laudato si, comme les concepts d’écologie intégrale et la théologie de la relation qui la soutent.
Ces laïcs peuvent prendre Laudato si au mot en organisant des « débats honnêtes et transparents » (Ls § 188), c’est-à-dire contradictoires et publics. Le Pape François a parfaitement compris cette dialectique : en s’appuyant, d’un côté, sur les propos consensuels de la communauté internationale sur la crise écologique, le Pape est entendu. Mais, malgré tout, il reconnaît que les discussions rendent difficile un consensus général. Il y a là une forme de gestion des conflits comme a toujours aimé la pratiquer le Cardinal Bergolio : "l’unité passe par le dépassement du conflit, sans le refuser et sans s’y embourber... dépassement qui se réalisera sur un plan plus élevé... seule façon pour que l’unité soit supérieure au conflit"[12].

La conversion temporelle de l’Eglise par la conversion spirituelle des laïcs

Toute l’histoire de l’Eglise est donc sous la tension des affaires du monde tout en se gardant de tomber dans « l’esprit mondain ». Attention à ce  que les laïcs ne tombent dans une critique simpliste du discernement de l'Eglise des signes des temps actuels. Les laïcs ne peuvent se désolidariser de l’Eglise, car ils sont membres de ce corps unique qu’est l’Eglise, corps mystique du Christ. Prétendre vouloir, par sa propre analyse, convertir l’Eglise est illusoire. Dans l’histoire de l’Eglise, ceux qui ont voulu convertir l’Eglise ont toujours été de grands saints comme Catherine de Sienne ou Ignace de Loyola. Quand le pape Paul III convoqua le Concile de Trente dans un souci de conversion de l’Eglise, cette démarche coïncida avec la réflexion personnelle qu’Ignace a accomplie en regard de sa propre vie et qu’il a structurée en écrivant les Exercices spirituels. Ces Exercices deviendront, pour l’Église, un instrument qui l’aidera à la fois l’Eglise à poursuivre sa propre réforme et les chrétiens à se convertir personnellement. Cette invitation à une double conversion garde tout son actualité sur un chemin de crête entre être dans le monde tomber dans l’esprit du monde.

Il y a une forme de conformisme écologique dans les discours pastoraux de l’Eglise. Certains laïcs y voient une contamination de l’Eglise par le Monde. Mais l’Esprit Saint n’agira dans l’Église que si, à titre personnel, chaque laïc fait sienne la prière sacerdotale du Christ : "Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta Vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m'as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde." (Jean 17.15/18).

 


[1] Cité par Las Cases dans le Mémorial de Sainte-Hélène

[1bis] Fabien Revol, La réception de l'encyclique Laudato si' dans la militance écologiste (Cerf Patrimoine, 2017)

[2] Ibid Page 21

[3] Ibid, Page 18

[4] Entre autres lors du colloque du 28 septembre 2016 "Laudato Si’ and the Path to COP 22"

[5] Le 22 mars 2017 lors d’une conférence internationale au Vatican au sujet de la « reconstitution des valeurs de l’eau pour un monde assoiffé ».

[6] Source : George J. Marlin, « La guerre secrète de Pie XII contre Hitler » (France Catholique- juin 2016)

[7] Le psychologue américain Henry H. Goddard avait popularisé l’utilisation des tests de QI Binet-Simon dans les années 1910 pour évaluer le QI des jeunes filles enfermées dans les prisons et les centres d’éducation.

Charles Davenport en particulier fut sans doute le généticien eugéniste le plus productif aux États-unis au début du 20ème siècle. Il mettait en applications ses travaux sur la couleur des yeux pour la gestion du mariage chez l’homme. Harry Laughlin aida également concrètement à légiférer les lois de stérilisation forcée. De 1907 à 1940, 35 États des États-Unis, deux provinces canadiennes, l’Allemagne, l’Estonie, le Danemark, la Finlande, la Norvège, la Suède et la Suisse promulguent des lois de stérilisation, volontaire ou forcée, visant l’élimination de traits considérés comme des maladies héréditaires (déficience mentale, la déviation sexuelle, …). Les estimations indiquent le nombre de 30 000 personnes stérilisées aux États-Unis. (Source : Laurence Perbal, « Génétique humaine et eugénisme anglo-saxon au début du 20ème siècle ou comment la génétique réclame son indépendance » (Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie 2011/1 - Volume 18), 

[8] Source : Parvis des Gentils : Fabrice Hadjadj dénonce la culture de mort à l'UNESCO – 26.3.2011

[9] Etudes du Conseil d’Etat « Révision des lois de bioéthique » (avril 2009), P. 28

[10] Dans une lettre ouverte du 6 octobre dernier, le Prof. et Président de la Commission fédérale d'évaluation et de contrôle de l'euthanasie Wim Distelmans.
Les personnes atteintes d'Alzheimer sont en effet de plus en plus nombreuses (Voir Bulletin de l'IEB), alors que « les budgets de recherche d'une thérapie efficace de la maladie d'Alzheimer et d'autres processus de démence ont récemment été considérablement réduits en raison de résultats trop coûteux et insuffisants ». La solution serait donc, selon lui, l'euthanasie pour les personnes démentes.

[10bis]  Radu Portocla, Interview, Liberté Politique, 2003, http://www.libertepolitique.com/les-extraits-de-la-revue-liberte-politique/4500.
Pourquoi cette crainte de Radu Portocla,  de voir revenir le communisme sous un autre nom ? Parce que, dit Radu Portocola, « l’homme nouveau qu’il veut produire […] est un monstre dépourvu de conscience qui représente un danger mortel pour le monde. La société qu’il veut construire est une geôle effrayante ».
Radu Portocla a été confronté au système communiste et sait de quoi il parle :
-  Le grand-père de Radu Portocla a été, entre les deux guerres, une figure marquante du Parti libéral roumain. Il a été maire de Braïla (important port sur le Danube) et député. Entre 1937 et 1940, il a été ministre dans trois gouvernements libéraux. Arrêté par le pouvoir communiste en 1950, il est mort sous la torture.
-  Le père de Radu Portocla, médecin, éminent chercheur dans le domaine de la virologie, a passé deux ans dans des camps de travaux forcés (1952-1954) en tant que "fils d’ancien dignitaire" et a été interdit d’enseignement jusqu’à la fin de ses jours.
-  Radu Portocla, lui-même, a subi sa première filature à l’âge de 16 ans. Après dix ans de tracasseries incessantes, il a fait l’objet, en 1977, d’une enquête pour "haute trahison" menée par la Securitate. Il a été sauvé par le gouvernement grec qui a fait de très importantes pressions sur les autorités roumaines pour qu’on lui permette de partir en exil avec les membres de sa famille proche.

[10 ter] AGENCE de presse romaine Inter Press Service (IPS)
L’hostilité des ONG à la présence du Vatican au sein de l’ONU vient en grande partie de ses positions sur les questions démographiques. Ainsi, le Vatican s’est servi de conférences onusiennes (comme la Conférence internationale sur la population et le développement [Le Caire, 1994] et la Conférence mondiale sur les femmes [Beijing, 1995]) pour exprimer ses critiques à l’égard du planning familial. Par ailleurs, “ vu que l’ONU décide principalement par consensus, note l’IPS, les voix dissidentes comme celles du Vatican bloquent les négociations dans des domaines tels que la démographie, la contraception, les droits de la femme et les questions médicales relatives à la reproduction ”.

[11] Lumen gentium 37

[12] Cardinal Bergolio, « Réflexions sur l’espérance II (1192) », in Espérance ; institutions et politique, I » (Parole et Silence, 2014), p. 55