Un auditoire, acquit au thèses scientifiques consensuelles du Giec, peut écouter un raisonnement contradictoire et changer d’avis. Mais ensuite, il est toujours amené à s’interroger : Le Giec est-il conscient de ses erreurs ? Si oui, pourquoi une telle tromperie ? Est-ce une volonté délibérée ? Le Giec est-il guidé par une idéologie malthusienne ?
En se posant de telles questions, on court le risque de faire au Giec un procès d’intention, et, en tous les cas, de se faire taxer de complotisme ? Est-il iconoclaste de s’interroger :  Quels sont les fondements de la pensée de Malthus (1766-1834)? Retrouve-t-on, dans les solutions proposées par le Giec, les mêmes raisonnements que ceux de Malthus ? Encore faut-il les connaître ! Cet article s’emploie à en rester aux faits, et seulement aux faits, en validant toutes les assertions auprès du site d’intelligence artificielle ChatGPT, source qu’on ne peut accuser d’être « complotiste ».

Analyse: Les2ailes.com

Table des matières

1-  Qu’en est-il de la pensée malthusienne ?
   1.1- Quels sont les fondements scientifiques de la pensée de Malthus ? Peut-on se référer à la fameuse loi des rendements décroissants ? Qui a inspiré Malthus ?
   1.2-  Dans quelle mesure peut-on dire que les solutions proposées par le Giec relèvent d’un raisonnement malthusien ?

2- Qui a inventé cette loi des rendements décroissants et qui en ont été les héritiers ?. 
   2.1-  A qui doit-on la loi des rendements décroissants ?
   2.2-  Les théories néo-classiques qui ont suivi ont-elles remis en cause la loi des rendements décroissants ?
   2.3-  Au 20ème siècle, le rapport Meadow publié par Club de Rome en matière de développement durable, appliquait-il la « loi des rendements décroissants » ?
   2.4- Quels étaient les liens entre le Club de Rome et les fondateurs du GIEC en 1988 ? En dehors des fondateurs institutionnels (Organisation météorologique mondiale - OMM et le Programme des Nations Unies pour l’environnement -PNUE) , des individus spécifiques ont-ils influencé les décideurs ?
   2.5- Parmi ces individus, lesquels étaient membres du Club de Rome ?

3- L’introduction du facteur pollution est-il compatible avec la loi des rendements décroissants ?
   3.1-  Quand a émergé le facteur pollution dans la loi des rendements décroissants ?
   3.2-  Malgré tout, est-il fondé d’intégrer la qualité de l’environnement dans ces concepts ?
   3.3-  Quels sont les facteurs environnementaux ou technologiques qui remettent en cause la loi des rendements décroissants ?

4- Comment les questions démographiques découlent-elles de la pensée malthusienne?
   4.1- Malthus et la démographie ?
   4.2- Le Club de Rome et la démographie ?
   4.3- Le Giec et la démographie ?

5- D’une manière générale, quels sont les économistes récents qui ont le plus critiqué les théories démographiques de Malthus, celle des rendements décroissants du Club de Rome, et la cause anthropique du Giec ?

6- En résumé, le Giec est-il malthusien ?

1-  Qu’en est-il de la pensée malthusienne ?

1.1-    Quels sont les fondements scientifiques de la pensée de Malthus ? Peut-on se référer à la fameuse loi des rendements décroissants ? Qui a inspiré Malthus ?

ChatGPT répond : « Oui, la loi des rendements décroissants est un des fondements de la pensée de Thomas Malthus. Cette loi stipule que, dans un contexte de production agricole, chaque unité supplémentaire de travail ou de capital ajouté à une quantité fixe de terre finit par produire des rendements de plus en plus faibles. 
Malthus a intégré cette idée dans son œuvre principale, **"An Essay on the Principle of Population"** (1798), où il propose que la croissance de la population tend à dépasser les ressources disponibles. Selon Malthus, la population croît géométriquement (par multiplication), tandis que les ressources, en particulier la production agricole, croissent arithmétiquement (par addition). Cette divergence entre les taux de croissance conduit inévitablement à des pénuries de nourriture et à des crises malthusiennes.
La loi des rendements décroissants renforce donc l'argument de Malthus selon lequel les contraintes naturelles limitent la capacité de la terre à nourrir une population croissante, menant à une stagnation ou à un déclin du niveau de vie si les populations ne trouvent pas des moyens de contrôler leur croissance ».
Richard Cantillon a inspiré Thomas Malthus, notamment par ses idées économiques et démographiques. Richard Cantillon, un économiste du début du XVIIIe siècle, a écrit un ouvrage majeur intitulé “Essai sur la nature du commerce en général” (publié après sa mort en 1755), qui est considéré comme l’un des premiers travaux d’économie systématique. Dans son essai, Cantillon discute des relations entre la population et les ressources disponibles. Il avance l’idée que la population est limitée par les moyens de subsistance, un principe qui stipule que la population ne peut croître au-delà de ce que les ressources disponibles peuvent supporter. Cette idée est centrale dans la théorie de Malthus. Dans son ouvrage “An Essay on the Principle of Population” (1798), Malthus postule que la population tend à croître de manière géométrique tandis que les ressources, notamment la nourriture, croissent de manière arithmétique, conduisant inévitablement à des crises de subsistance si la croissance démographique n’est pas contrôlée »

1.2-  Dans quelle mesure peut-on dire que les solutions proposées par le Giec relèvent d’un raisonnement malthusien ?

ChatGPT répond : « Les solutions proposées par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) relèvent en partie d’un raisonnement malthusien, bien qu’elles soient également influencées par d’autres cadres théoriques. Voici comment et dans quelle mesure on peut voir une influence malthusienne dans ces solutions :

Raisonnement Malthusien
 a.   Limites de la croissance et des ressources : Le raisonnement malthusien repose sur l’idée que la croissance de la population et de l’activité économique est limitée par les ressources disponibles. Le GIEC met en avant les limites des ressources naturelles et la capacité de la Terre à absorber les émissions de gaz à effet de serre. Leur appel à une réduction des émissions et à une utilisation plus rationnelle des ressources reflète cette reconnaissance des limites environnementales.
 b.   Pression démographique : Malthus a souligné la pression exercée par une population croissante sur les ressources limitées. Le GIEC, dans ses rapports, mentionne souvent comment la croissance démographique et économique contribue à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et à l’épuisement des ressources, ce qui nécessite une gestion durable de la population et des ressources.
 c.  Conséquences catastrophiques : Malthus prévoyait des conséquences catastrophiques si la croissance démographique dépassait la capacité des ressources. De manière similaire, le GIEC avertit des conséquences catastrophiques du changement climatique si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, y compris les impacts sur la sécurité alimentaire, les ressources en eau, et les catastrophes naturelles ».

2-  Qui a inventé cette loi des rendements décroissants et qui en ont été les héritiers ?

2.1-  A qui doit-on la loi des rendements décroissants ?

ChatGPT répond : « La loi des rendements décroissants a été formulée pour la première fois par le célèbre économiste britannique David Ricardo au début du 19e siècle. Ricardo (1772-1823) a introduit ce concept dans son œuvre principale, "Principles of Political Economy and Taxation" publiée en 1817. 

a) **David Ricardo** : Ricardo a observé que, dans l'agriculture, lorsque des quantités supplémentaires d'un facteur de production (comme le travail ou le capital) sont ajoutées à une quantité fixe de terre, les rendements supplémentaires tendent à diminuer après un certain point. Autrement dit, chaque unité additionnelle de facteur de production apporte une augmentation moindre de la production totale.

b) **Formulation de la loi** : La loi des rendements décroissants stipule que si on augmente successivement un facteur de production tout en gardant les autres facteurs constants, il arrive un moment où les augmentations de la production totale deviennent de plus en plus petites.

c) **Applications et Extensions** : Bien que Ricardo ait principalement appliqué cette loi à l'agriculture, elle est devenue un concept fondamental en économie et est applicable à de nombreux autres domaines, y compris l'industrie manufacturière, la gestion des ressources naturelles, et même dans les contextes de production moderne.

d) **Importance en Économie** : La loi des rendements décroissants est cruciale pour comprendre divers phénomènes économiques, tels que la saturation des marchés, la gestion des ressources, et les limites de la croissance économique. Elle joue également un rôle clé dans les théories modernes de la production et des coûts.

En résumé, David Ricardo est crédité de l'invention et de la formulation initiale de la loi des rendements décroissants, un concept qui a depuis été largement étudié et appliqué dans divers contextes économiques ».

2.2-   Les théories néo-classiques qui ont suivi ont-elles remis en cause la loi des rendements décroissants ?

ChatGPT répond : « Les théories néo-classiques n’ont pas fondamentalement remis en cause la loi des rendements décroissants. Au contraire, elles l’ont souvent intégrée et étendue dans leurs modèles économiques. Voici quelques points à considérer :

* Alfred Marshall et John Bates Clark, ont incorporé la loi des rendements décroissants dans leurs modèles de production. Ils ont utilisé cette loi pour expliquer comment les entreprises décident de la quantité de travail et de capital à employer.
* Une des fonctions de production les plus célèbres, la fonction Cobb-Douglas, repose implicitement sur la loi des rendements décroissants. Elle montre comment, à un certain point, l’ajout de plus de capital ou de travail entraîne des rendements marginaux décroissants.
* Les modèles d’équilibre général, développés par des économistes comme Léon Walras, tiennent compte des rendements décroissants pour expliquer la formation des prix et l’allocation des ressources dans l’économie.
* John Maynard Keynes, dans son œuvre principale “La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie” (1936), n’a pas directement remis en question la loi des rendements décroissants, mais il a développé une approche différente concernant les déterminants de l’emploi et de la production.

Conclusion
Les théories néo-classiques ont intégré la loi des rendements décroissants sans la remettre en cause fondamentalement. Keynes, tout en reconnaissant cette loi, a déplacé le focus vers la demande globale et les facteurs macroéconomiques pour expliquer le fonctionnement des économies, en particulier en période de sous-emploi. Ainsi, il n’est pas exact de dire qu’il est resté “prisonnier” de cette loi ; plutôt, il l’a subsumée dans une analyse plus large et complexe des forces économiques ». 

2.3-    Au 20ème siècle, le rapport Meadow publié par Club de Rome en matière de développement durable, appliquait-il la « loi des rendements décroissants » ?

ChatGPT répond : « Oui, les modèles du rapport Meadows, publié en 1972 sous le titre "The Limits to Growth" par le Club de Rome, intègrent effectivement le concept de la loi des rendements décroissants. Ce rapport utilise une modélisation informatique pour analyser les interactions entre la population mondiale, la croissance industrielle, la production alimentaire et les limites des ressources terrestres. Voici comment la loi des rendements décroissants est appliquée dans ces modèles :
a) Ressources Naturelles : Les modèles montrent que l'exploitation continue des ressources non renouvelables, comme les minerais et les combustibles fossiles, conduit à une augmentation des coûts d'extraction et une diminution de l'efficacité de cette exploitation. Cela illustre la loi des rendements décroissants, où les efforts supplémentaires pour extraire ces ressources aboutissent à des rendements de plus en plus faibles.
b) Agriculture et Production Alimentaire : Dans le contexte de la production alimentaire, le rapport Meadows considère que l'augmentation de la production agricole nécessite l'utilisation de terres de moins en moins fertiles ou la mise en œuvre de techniques plus intensives. Ces efforts supplémentaires finissent par produire des rendements décroissants, car les meilleures terres sont déjà en usage et les techniques intensives ont des limites écologiques et économiques.
c) Pollution et Dégradation de l'Environnement : À mesure que la pollution augmente en raison de la croissance industrielle, les efforts pour la contrôler et en atténuer les effets deviennent de moins en moins efficaces. La capacité de l'environnement à absorber les polluants sans subir de dommages irréversibles diminue, illustrant une autre facette des rendements décroissants.
Le concept central de "The Limits to Growth" est que la croissance économique et démographique exponentielle sur une planète aux ressources finies entraîne inévitablement des limitations. La loi des rendements décroissants joue un rôle clé dans ce cadre en montrant comment les efforts supplémentaires pour extraire des ressources, augmenter la production alimentaire ou contrôler la pollution deviennent de plus en plus inefficaces à mesure que ces systèmes approchent de leurs limites naturelles ».

2.4-  Quels étaient les liens entre le Club de Rome et les fondateurs du GIEC en 1988 ? En dehors des fondateurs institutionnels (Organisation météorologique mondiale - OMM et le Programme des Nations Unies pour l’environnement -PNUE) , des individus spécifiques ont-ils influencé les décideurs ?

ChatGPT répond : « Oui, Maurice Strong et John Houghton ont joué des rôles significatifs dans la formation et le développement du GIEC.
a) Maurice Strong : Un diplomate canadien et un entrepreneur qui a été un acteur majeur dans les questions environnementales au niveau international. Il a été le premier directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et a joué un rôle crucial dans les discussions qui ont conduit à la création du GIEC. Il est souvent considéré comme l'un des pères fondateurs du GIEC en raison de son influence et de son engagement pour les questions climatiques.
b)  John Houghton : Un scientifique britannique spécialisé en physique atmosphérique. Il a été co-président du Groupe de travail I du GIEC, qui s'occupe de la science physique du climat, pendant plusieurs années. Son travail a été essentiel pour établir la crédibilité scientifique du GIEC et pour rédiger les rapports d'évaluation du groupe.
c)  Bert Bolin, en tant que climatologue de renom, a contribué à l'approfondissement des discussions sur les questions environnementales et climatiques, des thématiques centrales pour le Club de Rome. Son implication dans ces discussions a certainement influencé sa vision et ses efforts dans la création du GIEC.

En résumé, Maurice Strong et John Houghton ont effectivement été des figures importantes dans l'établissement et le développement du GIEC, aux côtés de Bert Bolin, Mostafa Tolba (directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement de 1975 à 1992), et Godwin O.P. Obasi, (secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) de 1984 à 2003) ».

2.5-  Parmi ces individus, lesquels étaient membres du Club de Rome ?

a) Concernant Maurice Strong, ChatGPT répond : « Maurice Strong avait des liens significatifs avec le Club de Rome. Voici quelques aspects de ces liens :
Maurice Strong était membre du Club de Rome. En tant que tel, il a participé activement aux discussions et initiatives de l'organisation, contribuant à façonner le débat sur les questions environnementales et de développement durable.
Le Club de Rome est connu pour son rapport "The Limits to Growth" publié en 1972, qui a eu un impact majeur sur la prise de conscience mondiale des limites environnementales et des ressources de la planète. Les idées de ce rapport ont influencé Maurice Strong et ont résonné avec ses propres préoccupations environnementales. Il a partagé la vision du Club de Rome sur la nécessité de repenser le développement économique pour éviter des crises écologiques et économiques. Maurice Strong a souvent travaillé en étroite collaboration avec des membres du Club de Rome sur diverses initiatives environnementales et de développement durable. Par exemple, en tant que secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm en 1972 et plus tard en tant que secrétaire général du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992, il a promu des idées alignées avec celles du Club de Rome.
Le Club de Rome a servi de réseau de contacts influents pour Maurice Strong. Les discussions et les idées échangées au sein du Club ont enrichi ses perspectives et ont renforcé ses efforts pour sensibiliser le monde aux défis environnementaux et climatiques.
En somme, les liens de Maurice Strong avec le Club de Rome ont été marqués par une collaboration étroite et une influence réciproque, ce qui a renforcé son rôle en tant que leader mondial dans les questions environnementales et de développement durable ».

b) Concernant John Houghton, ChatGPT répond que « John Houghton, un scientifique britannique reconnu pour son travail sur le climat, n’a pas de lien direct bien documenté avec le Club de Rome, comme c’est le cas pour Maurice Strong ou Bert Bolin. »

c) En revanche, concernant Bert Bolin, ChatGPT indique qu’il était « un éminent météorologue suédois et premier président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), avait effectivement des liens avec le Club de Rome. Voici les principaux aspects de cette connexion : Bert Bolin était membre du Club de Rome, une organisation internationale composée de penseurs et de leaders qui se consacrent à l’analyse des problèmes globaux à long terme et à la recherche de solutions durables. En tant que membre, Bolin a contribué aux discussions et aux travaux du Club, notamment sur les questions environnementales et climatiques. Il partageait la vision du Club sur la nécessité de comprendre et de résoudre les problèmes écologiques pour assurer un avenir viable.
Les travaux de Bolin sur la modélisation climatique et la compréhension du cycle du carbone ont été influencés par les idées du Club de Rome sur les limites planétaires et la durabilité. Inversement, ses recherches ont également enrichi les discussions au sein du Club, en fournissant des bases scientifiques solides pour les débats sur le changement climatique.
En résumé, Bert Bolin avait des liens étroits avec le Club de Rome, partageant et contribuant à leurs discussions sur les défis environnementaux globaux. Son rôle au sein du Club de Rome a complété et soutenu ses efforts pour promouvoir la compréhension et l’action face au changement climatique, notamment par la création et le développement du GIEC ».

3-   L’introduction du facteur pollution est-il compatible avec la loi des rendements décroissants ?

3.1-  Quand a émergé le facteur pollution dans la loi des rendements décroissants ?

ChatGPT répond: « La pollution s'est intégrée à la loi des rendements décroissants de manière plus explicite dans les années 1960 et 1970, avec l'émergence du mouvement environnemental et des études sur les limites à la croissance. Des économistes et des scientifiques ont commencé à examiner les coûts externes de la production économique, notamment la dégradation environnementale et la pollution, comme des facteurs qui peuvent affecter les rendements de l'activité économique ».

3.2-  Malgré tout, est-il fondé d’intégrer la qualité de l’environnement dans ces concepts ?

ChatGPT répond : « Les biens collectifs, comme le progrès technique et la qualité de l’environnement, sont exclus de la loi des rendements décroissants pour plusieurs raisons spécifiques liées à leurs caractéristiques uniques en tant que biens économiques. Voici une explication détaillée :

Les caractéristiques des biens collectifs sont :
a) La « non-excluabilité » : Les biens collectifs sont non-excluables, ce qui signifie qu’il est difficile, voire impossible, d’empêcher quiconque de les utiliser. Par exemple, une fois qu’une technologie est développée, elle peut souvent être utilisée par plusieurs entreprises sans exclure d’autres de son utilisation.
b) La « non-rivalité » : Les biens collectifs sont non-rivaux, ce qui signifie que leur consommation par une personne n’empêche pas leur consommation par une autre. Par exemple, une amélioration de la qualité de l’air profite à tous les habitants d’une région sans diminuer sa disponibilité pour chacun.

Les raisons pour lesquelles les biens collectifs sont exclus de la loi des rendements décroissants sont :
a) L’absence de saturation de l’utilisation : La loi des rendements décroissants s’applique typiquement à des biens privés, où l’augmentation de l’utilisation d’un facteur de production (comme la terre ou le capital) conduit à une baisse du rendement marginal en raison de la saturation. Cependant, pour les biens collectifs, l’utilisation accrue ne conduit pas à une diminution de leur utilité. Par exemple, l’utilisation accrue de l’internet (une technologie) par un individu ne réduit pas son utilité pour d’autres utilisateurs.
b) Les effets positifs externes : Le progrès technique et l’amélioration de la qualité environnementale ont des effets externes positifs significatifs. Une innovation technologique peut augmenter la productivité de nombreuses entreprises sans diminuer son efficacité pour chacune d’elles. De même, un environnement de meilleure qualité peut améliorer la santé et la productivité de toute la population sans que ces bénéfices soient épuisés par leur usage.
c) Les coûts marginaux décroissants ou nuls : Souvent, le coût marginal de fournir un bien collectif supplémentaire est très faible ou nul. Par exemple, une fois qu’un logiciel est développé, le coût de sa distribution à des utilisateurs supplémentaires est presque nul, ce qui n’est pas le cas pour les biens privés où chaque unité supplémentaire de production nécessite des ressources supplémentaires.
d) Innovation et diffusion du savoir : Les progrès technologiques sont souvent caractérisés par des rendements croissants plutôt que décroissants. À mesure que le savoir et les technologies se diffusent, ils peuvent générer de nouvelles idées et innovations, entraînant des rendements croissants. La loi des rendements décroissants s'applique principalement à des contextes où les ressources physiques sont limitées et leur utilisation intensive conduit à une baisse de productivité.

Conclusion :
Les biens collectifs comme le progrès technique et la qualité de l'environnement sont exclus de la loi des rendements décroissants parce que leurs caractéristiques de non-excluabilité et de non-rivalité signifient que leur utilisation accrue ne diminue pas leur utilité pour d'autres utilisateurs. En fait, ces biens ont souvent des rendements croissants ou des coûts marginaux très faibles, ce qui les rend fondamentalement différents des biens soumis à la loi des rendements décroissants. Par conséquent, ces biens peuvent contribuer à l'augmentation de la production et du bien-être sans être limités par les contraintes de rendement décroissant ».

3.3-    Quels sont les facteurs environnementaux ou technologiques qui remettent en cause la loi des rendements décroissants ?

  a- L’évolution des technologies depuis Malthus condamne-t-elle la loi des rendements décroissants ?

ChatGPT donne « quelques aspects clés à considérer :
L’introduction de nouvelles variétés de céréales à haut rendement, l’utilisation d’engrais chimiques, de pesticides, et d’irrigation ont significativement augmenté la production agricole. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) ont permis d’obtenir des plantes plus résistantes aux maladies et aux conditions climatiques difficiles, augmentant ainsi les rendements.
L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC) permet une gestion plus efficace des ressources, par exemple à travers des systèmes de gestion agricole de précision qui optimisent l’utilisation de l’eau et des nutriments. L’accès global à l’information a permis une diffusion rapide des innovations et des meilleures pratiques agricoles.
Les tracteurs, moissonneuses-batteuses et autres équipements agricoles ont réduit la dépendance au travail manuel et augmenté la productivité par hectare. L’introduction de l’automatisation dans l’agriculture et l’industrie permet d’accroître la production sans proportionnellement augmenter les coûts.
Le recyclage des déchets agricoles en compost ou en biocarburants permet de boucler les cycles de production et de réduire les pertes de ressources. L’adoption des énergies renouvelables réduit la dépendance aux ressources fossiles et permet une utilisation plus durable des ressources naturelles.
L’aquaculture et l’agriculture verticale permettent de cultiver des plantes et d’élever des animaux dans des environnements contrôlés, souvent avec une utilisation réduite des terres et de l’eau. L’hydroponie et l’aéroponie sont des techniques de culture hors-sol optimisant l’utilisation de l’eau et des nutriments, augmentant ainsi les rendements ».

b- Les progrès technologiques et les facteurs environnementaux doivent-ils être exclus de la loi des rendements contemporains ?

ChatGPT  répond: « Les progrès technologiques et l’amélioration de l’environnement sont souvent caractérisés par des rendements croissants plutôt que décroissants pour plusieurs raisons intrinsèques à leur nature et à leur mode de diffusion. Voici une analyse détaillée en matière d’amélioration de l’environnement :
•  Bienfaits diffusés :
Les améliorations environnementales ont des effets positifs qui se diffusent largement et profitent à de nombreuses personnes sans être diminuées par une utilisation accrue. Par exemple, une meilleure qualité de l’air profite à tous les habitants d’une région, augmentant ainsi les rendements globaux en termes de santé et de productivité.
•  Synergies et co-bénéfices :
Les initiatives environnementales peuvent créer des synergies avec d’autres secteurs économiques. Par exemple, des investissements dans les énergies renouvelables peuvent réduire les coûts énergétiques à long terme et créer de nouveaux emplois, augmentant ainsi les rendements économiques.
Les co-bénéfices des politiques environnementales incluent des améliorations dans la santé publique, la biodiversité, et la résilience climatique, ce qui se traduit par des rendements croissants en termes de bien-être général et de durabilité économique.
•  Innovation verte et durabilité :
Les innovations technologiques dans le domaine environnemental, comme les technologies de purification de l’eau ou les techniques agricoles durables, peuvent améliorer l’efficacité des ressources naturelles et réduire les coûts environnementaux. Ces innovations tendent à offrir des rendements croissants en maximisant les ressources disponibles.
Les pratiques durables et la gestion efficace des ressources naturelles permettent d’éviter les coûts associés à la dégradation environnementale, ce qui conduit à des gains nets positifs et à des rendements croissants.

  • Conclusion
    Les progrès technologiques et l’amélioration de l’environnement sont souvent caractérisés par des rendements croissants en raison de l’effet cumulatif des connaissances, des économies d’échelle, des synergies créées par les effets de réseau, et des bénéfices diffusés des améliorations environnementales. Ces caractéristiques permettent une utilisation plus efficace et productive des ressources, facilitant une croissance continue et des gains de bien-être qui augmentent au fur et à mesure que ces innovations se répandent et s’intègrent dans l’économie et la société ». 

4-     Comment les questions démographiques découlent-elles de la pensée malthusienne

4.1-  Malthus et la démographie

ChatGPT répond: « La population progresse plus vite que les subsistances ce qui engendre un « déséquilibre croissant ». Il part d’un constat pour lui évident qui est que les surfaces cultivables s’additionnent alors que les bouches à nourrir se multiplient. En langage de son époque, il dit que les subsistances augmentent de façon "arithmétique" et les besoins de façon "géométrique". En langage moderne, on parle dans le premier cas d’évolution "linéaire" et dans le deuxième d’évolution "exponentielle".

La solution proposée par Malthus : Il faut réduire le nombre de naissances. Comment ? En respectant « des contraintes morales » : en retardant l’âge du mariage et en observant une chasteté absolue avant la bénédiction nuptiale. Chaque famille doit, par ailleurs, se limiter « au nombre d’enfants qu’elle est certaine de pouvoir entretenir ». Et l’État ne doit surtout pas s’en mêler en octroyant des aides sociales : « Le peuple doit se considérer comme étant lui-même la cause principale de ses misères » et « aider les pauvres, c’est multiplier la pauvreté ».

4.2-   Le Club de Rome et la démographie ?

ChatGPT répond: « Le rapport Meadows, intitulé **"The Limits to Growth"** (1972), a effectivement appelé à stabiliser la population mondiale pour éviter un effondrement du système planétaire. Le rapport, produit par une équipe de chercheurs du MIT pour le Club de Rome, a utilisé des modèles informatiques pour simuler les interactions entre la population, la croissance industrielle, la production alimentaire, et les ressources naturelles.
Les méthodes Proposées pour la Stabilisation étaient :
   - Promouvoir des politiques de contrôle des naissances et l'accès à la contraception pour limiter la croissance démographique.
   - Améliorer l'éducation, notamment des femmes, et leur autonomisation économique et sociale, ce qui est lié à une baisse des taux de natalité.
   - Encourager des changements culturels vers des valeurs de durabilité et de consommation modérée ».

4.3-   Le Giec et la démographie

ChatGPT répond: « Bien que le GIEC ne se concentre pas spécifiquement sur les politiques démographiques, certaines de ses recommandations touchent indirectement aux dynamiques démographiques en mettant l'accent sur des mesures qui peuvent influencer la croissance démographique, la répartition de la population et le développement durable.
Une des principales recommandations démographiques implicites du GIEC est l’accès à l'éducation et à la santé reproductive : Le GIEC souligne l'importance de l'éducation, en particulier pour les filles, et de l'accès aux services de santé reproductive. L'amélioration de l'éducation et des services de santé reproductive est souvent associée à des réductions des taux de fécondité, ce qui peut contribuer à ralentir la croissance démographique et à atténuer la pression sur les ressources naturelles.
Le rapport du GIEC n'utilise pas explicitement l'expression « santé reproductive et sexuelle » dans ses documents officiels. Cependant, les concepts liés à la santé reproductive, tels que la planification familiale et l'égalité des sexes, sont indirectement abordés dans le contexte des impacts sociaux et sanitaires plus larges du changement climatique. Ainsi, par exemple, garantir l'accès à la contraception et aux services de santé reproductive est considéré comme un moyen d'autonomiser les femmes et de stabiliser la croissance démographique, ce qui peut à son tour contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résistance au climat.

Hypothèses Démographiques dans les Scénarios du GIEC:
En Matière de Politique de Contrôle de la Population, le GIEC ne prône pas explicitement des politiques de contrôle de la population, mais ses analyses indiquent plusieurs implications en matière de population et de développement durable :

  • Promouvoir l’éducation, en particulier des filles, et améliorer l’accès à la santé reproductive sont vus comme des moyens efficaces pour stabiliser la croissance démographique.
  • L’autonomisation des femmes et l’amélioration des soins de santé contribuent à des taux de fertilité plus bas, ce qui peut alléger la pression sur les ressources naturelles et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Une population croissante, en particulier dans les régions à forte consommation de ressources, peut augmenter les émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, les politiques de développement durable doivent inclure des considérations démographiques pour être efficaces ».

 4.4- Mais la question n'est-elle pas un faux problème étant donnée que la "transition démographique" limite automatiquement la population?

On a souvent invoqué le grand démographe Alfred Sauvy, comme vulgarisateur du concept de transition démographique. C'était vrai au début de sa carrière en 1943. Mais, dans ses travaux ultérieurs, il a souligné l’aspect mythique de cette théorie en expliquant que la fécondité n’évolue nullement vers un équilibre final spontané entre natalité et mortalité et que la fécondité dépend essentiellement du niveau de vie des jeunes relativement à celui de leurs anciens. Même le très conformiste site ChatGPT le reconnaît : « L’ouvrage où Sauvy développe particulièrement ces idées est “Théorie générale de la population” publié en trois volumes entre 1952 et 1954. C’est dans ce travail monumental qu’il explore en profondeur les dynamiques démographiques, les facteurs économiques influençant la fécondité, et les critiques des théories démographiques simplistes.
Points clés de la critique de Sauvy
* Niveau de vie relatif : Sauvy soutient que la fécondité est fortement influencée par le niveau de vie relatif des jeunes par rapport à leurs aînés. Lorsqu’il y a une amélioration significative du niveau de vie des jeunes, ceux-ci tendent à avoir plus d’enfants.
Mythe de l’équilibre final : Contrairement à la théorie classique de la transition démographique, qui prédit un équilibre final entre natalité et mortalité, Sauvy souligne que de nombreux facteurs économiques et sociaux peuvent empêcher un tel équilibre spontané.
* Facteurs économiques : Il met en avant l’importance des facteurs économiques, tels que l’emploi, les revenus, et les politiques publiques, dans la détermination des taux de fécondité, plutôt que des processus démographiques automatiques.
Conclusion:
Pour une analyse détaillée et la démonstration des points mentionnés, on peut se référer principalement à “Théorie générale de la population”. Cet ouvrage offre un regard critique et approfondi sur les dynamiques démographiques et remet en question certaines des hypothèses simplistes des théories démographiques classiques ».

5-     D’une manière générale, quels sont les économistes récents qui ont le plus critiqué les théories démographiques de Malthus, celle des rendements décroissants du Club de Rome, et la cause anthropique du Giec ?

ChatGPT répond: 

 a- Julian Simon :
« Simon est un critique fervent des idées malthusiennes. Dans son livre “The Ultimate Resource”, il argumente que l’ingéniosité humaine est la ressource ultime, capable de surmonter les limitations des ressources naturelles grâce à l’innovation et aux technologies.
Simon soutient que la croissance démographique stimule l’innovation et que les ressources ne sont pas fixes mais peuvent être augmentées par l’amélioration technologique. Il a également contesté les prévisions de pénurie et de catastrophe démographique, arguant que les prédictions de Malthus ne se sont pas réalisées grâce aux avancées agricoles et industrielles.
Bien que Simon ait vécu jusqu’en 1998, avant que les rapports du GIEC ne deviennent une référence majeure dans les discussions sur le changement climatique, ses idées peuvent être considérées comme en opposition avec certaines thèses du GIEC. Le GIEC met l’accent sur le rôle des activités humaines dans le changement climatique, basant ses conclusions sur des modèles scientifiques prédictifs. Simon, de son côté, aurait probablement critiqué ces modèles en raison de son scepticisme général vis-à-vis des projections à long terme et de sa confiance dans la capacité humaine à innover pour résoudre les problèmes.

 b- William Nordhaus :
Nordhaus, économiste et lauréat du prix Nobel, a critiqué les projections du Club de Rome, en particulier celles concernant les limites à la croissance.
Nordhaus a argumenté que les modèles du Club de Rome sous-estimaient la capacité des économies à s’adapter aux pénuries de ressources grâce aux prix de marché et aux innovations technologiques. Il soutient que les mécanismes de marché et les progrès technologiques peuvent atténuer les problèmes de ressources et que les prévisions d’effondrement étaient exagérées.

 c- Bjorn Lomborg :
Dans son livre “The Skeptical Environmentalist”, Lomborg critique les prédictions catastrophistes du Club de Rome et d’autres organisations environnementales.
Lomborg utilise des données statistiques pour montrer que la condition humaine s’est améliorée au cours des décennies, en dépit des prévisions pessimistes. Il soutient que les progrès technologiques et économiques ont permis de surmonter de nombreuses contraintes environnementales et démographiques.

 d- Herman Kahn :
Kahn, futurologue et co-auteur de “The Resourceful Earth”, défend l’idée que l’ingéniosité humaine et les innovations technologiques peuvent continuer à surmonter les limitations des ressources.
Kahn et ses co-auteurs argumentent contre les limites à la croissance posées par le Club de Rome, en affirmant que les ressources peuvent être gérées de manière durable grâce aux avancées technologiques et aux adaptations économiques.

 e- Richard Lindzen :
Lindzen, est un climatologue et n’est pas un économiste à proprement parler, mais ses critiques sur les réponses économiques au changement climatique peuvent toucher la théorie des rendements décroissants en mettant en doute l’efficacité des politiques basées sur cette théorie. Il est un sceptique bien connu des thèses anthropiques du réchauffement climatique. Il a contesté l’ampleur de l’impact des émissions de CO2 sur le climat et critique souvent les modèles climatiques utilisés par le GIEC.

 f- Patrick Michaels
Comme Lomborg, Patrick Michaels défend l’idée que les rendements peuvent augmenter avec l’innovation technologique et critique les visions alarmistes de pénurie. Il est également un sceptique des thèses anthropiques du réchauffement climatique. Il a critiqué les projections du GIEC, arguant que les modèles climatiques surestiment la sensibilité du climat aux émissions de CO2.

Conclusion
Ces économistes et scientifiques partagent un scepticisme commun envers les thèses alarmistes du réchauffement climatique anthropique et la théorie des rendements décroissants, favorisant une vision optimiste fondée sur l’innovation technologique et la résilience humaine. Ils plaident pour des approches moins restrictives et plus basées sur le développement technologique pour résoudre les défis environnementaux et économiques.

6-     En résumé, le Giec est-il malthusien ?

La pensée de Malthus se fonde sur la loi des rendements décroissants de Ricardo qui veut que quand un facteur de production est limité, les rendements économiques finissent par être décroissants. Le très conformiste site ChatGPT admet que les solutions proposées par le Giec relèvent en partie d’un raisonnement malthusien.
Le Club de Rome, avec son « rapport Meadows » de 1970 s’est appuyé sur la même loi des rendements décroissants. Le Giec, lui-même a été fondé le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation météorologique mondiale (OMM) qui ont été très influencés par des personnalités comme Maurice Strong, Bert Bolin qui partageait la vision du Club.
Cette loi des rendements décroissants a donc conduit Malthus, le Club de Rome, et même le Giec dans des solutions appelant à réduire la population.
Pourtant, depuis Malthus, il apparait que les réflexions concernant le concept de « Bien collectif » auraient dû conduire les spécialistes à ne pas intégrer les facteurs de qualité d’environnement dans la loi des rendements décroissants. Par ailleurs, l’évolution des technologies remettent en cause la loi même des rendements décroissants.
Heureusement, de nombreux économistes contemporains ont critiqué ce malthusianisme dépassé. En outre, les fondements scientifiques du Giec sont également mis à mal par certains d’entre eux qui estiment que les modèles climatiques surestiment la sensibilité du climat aux émissions de CO2. Les rapports du Giec sont donc probablement condamnés à un avenir aussi incertain que celui qu’a laissé le rapport Meadows, 50 ans après sa publication.

Certains diront que la question démographique est essentielle et que le Giec a raison d'être alamrmiste, même s'il a scientifiquement tort. Les optimistes répondent qu'en tout état de cause, le concept de "transition démographique" limite la population naturellement. Ils ont tort: ChatGPT confirme que la transition démographique est un mythe auquel même Alfred Sauvy ne croyait pas. C'est le malthusianisme même qu'il faut combattre et son dogme des limites planétaires. Même avec une population croissante, la technologie permettra à la planète de nourir une population croissante.