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Détails
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Un courrier signé par 500 scientifiques et professionnels, dont 40 pour la France, a été adressé le 23 septembre 2019 à António Guterres, secrétaire général des Nations unies, ainsi qu’à Patricia Espinosa Cantellano, secrétaire exécutive de la Convention-cadres des Nations unies sur les changements climatiques.
Lancée par Guus Berkhout, géophysicien professeur émérite à l’université de La Haye (Pays-Bas), cette initiative a été signée par des scientifiques de 25 pays. On notera deux points importants :
D'abord, on ne peut, une fois de plus, parler de consensus. La lettre appelle d'ailleurs l’ONU à organiser début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux côtés du débat sur le climat. Le dialogue contradictoire est toujours source de progrès en science.
Par ailleurs, la lettre souligne que les modèles du Giec sont inadaptés. On notera, parmi les signataires, outre celle de Patrick Moore, canadien co-fondateur de GreenPeace:
- des spécialistes de la modélisation: en France, Philippe de Larminat et Isabelle Rivals; aux Pays-Bas: J.R. Hetzler; au Royaume Uni: Michael Brown; aux Etats-Unis: Waheed Uddin.
- des systémiciens, en France; en Belgique: Henri A. Masson; au Royaume Uni: Roderick Paul Eaton,
- des statisticiens, permettant comprenant la différence entre des "probabilités objectives" parce que calculées et ce que le Giec qualifie de "Probabilité subjective" [2]: en France: Bruno Durieux (ancien ministre de la santé);en Italie: Serena Doria; Aux Pays-Bas: W. J. (Wouter) Keller;
La signature de modélisateurs reconnus vient compléter l'innombrable liste de climatologues, astrophysiciens, chimistes de l'atmosphère, géologues, géographes, etc... Mais ces derniers, indispensables à la compréhension du système climatique, ne peuvent, chacun par leur discipline, apporter la cohérence d'une réponse aux questions posées. Seuls des systémiciens et modélisateurs sont capables de quantifier des relations de causes à effet impactant un système complexe. Seuls, ils peuvent opposer des contre-modélisations à ceux construits par le Giec et d'expliquer les faiblesse des systémiciens du Giec. Ceux-ci, au demeurant, sont très peu nombreux, conduits par Gabriele Hegerl et sa méthode dite de "détection et attribution". Ils n'ont hélas aucun contact avec la Fédération internationale (IFAC) qui regroupe des milliers d'experts en contrôle, automatique et modélisation des systèmes complexes.
Transcription: "les2ailes.com"