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La logique du raisonnement de précaution

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Publication : 21 septembre 2018

Mark Hunyadi[1] a publié, en 2004 dans la « Revue européenne des sciences sociales » aux éditions de la librairie Droz[2], un article sur la logique du raisonnement par précaution.
Cet article montre les écoles d’interprétation du Principe de Précaution : l’école catastrophiste, en particulier celle de J.P Dupuis, l’école prudentielle et l’école dialogique de la démocratie participative.
L’auteur montre la logique insoluble du Principe de Précaution quand l’Europe, par exemple appelle à ce que « les risques hypothétiques doivent faire l’objet de mesures d’évitement aussi contraignantes que les risques avérés ». Avec une telle ligne, on ne saurait caractériser plus précisément la paralysie totale de l’action.
Mark Hunyadi réfléchit à la logique du principe de précaution : ce n’est pas la nature des risques en général, mais la nature des hypothèses qui font d’un risque un risque hypothétique. Or, toutes les hypothèses ne se valent évidemment pas, et qu’il ne suffit pas qu’un risque soit hypothétique pour qu’il faille devoir l’éviter à tout prix.
Un usage inflationniste du Principe de Précaution pourrait hypnotiser la rationalité politique au point de faire de l’évaluation des risques le seul critère de décision légitime, comme si les risques étaient le seul aspect sous lequel il faille évaluer une situation d’incertitude. Une idéologie du risque  peut se donner la bonne conscience du PP tout en soustrayant les décideurs à leur responsabilité politique .
« Il y a donc un usage scientiste du PP en politique qui risque d’en faire, plutôt que le contrepoids, le symptôme de la civilisation technologique qui a été son contexte d’émergence. Le PP menace de devenir le cache-sexe de l’irréflexion politique », conclut l’auteur de l’article.

Nous publions ici, à la fois notre interprétation et le texte intégral de cet article.

Source : Revue européenne des sciences sociales

Commentaire et transcription « les2ailes.com »

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ère Anthropocène ! Pourquoi pas "Occidentalocène", "Capitalocène", ou "Mégalocène"?

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Publication : 15 septembre 2018

Le terme d'Anthropocène a été popularisé en 2000 par le météorologue et chimiste de l'atmosphère Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995.
L’idée voudrait que, comme pendant les ères précédentes, la strate géologique correspondant à notre époque en gardera des traces visibles, ou pour le moins identifiables, par les géologues.
Mais ce qui est très étrange, c’est qu’un groupe de scientifiques, non-géologues pour la plupart, semble vouloir forcer la main pour faire intégrer cette subdivision dans l’échelle géologique.
Or l’humanité serait comme une nouvelle force géologique qui transformerait la planète de façon spectaculaire, principalement par la combustion de quantités prodigieuses de charbon, de gaz naturel et de pétrole. Ce concept est fondé sur une lecture faussée du réchauffement climatique.
Pourquoi donc, en recevant Nicolas Hulot le 21.11.2013,  Mgr Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences, s’est-il à ce point approprié ce concept en disant : « Au sein de l'Académie qui rassemble des experts mondiaux, dont plusieurs prix Nobel, la cause anthropique de ce dérèglement a été validée par tous. Nous avons même contribué à l'émergence du concept d'ère “anthropocène”», avait-il expliqué avec énergie.
Dominique Bourg, souvent invité par les colloques écologiques catholiques, lui aussi affirme : « Nous entrons dans l’anthropocène, cette ère géologique caractérisée par un impact massif et destructeur des activités humaines sur le système Terre ». Il a d’ailleurs participé à une publication de Sciences Po intitulée « Penser l’Anthropocène » !
Qu’en pensent les géologues ?

Commentaire: "Les2ailes.com"

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Pédophilie : Appel à la pénitence !

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Publication : 5 septembre 2018

Le Vatican a publié, lundi 20 août, une « lettre du pape François au peuple de Dieu ». Il  y « constate, une fois encore, la souffrance vécue par de nombreux mineurs à cause d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, commis par un nombre important de clercs et de personnes consacrées ». Le Pape, dans ce contexte, lance un appel : « la pénitence et la prière nous aideront à sensibiliser nos yeux et notre cœur à la souffrance de l’autre et à vaincre l’appétit de domination et de possession, très souvent à l’origine de ces maux ».
Faire pénitence ! Voilà un appel qui glisse dans l’esprit des catholiques comme la pluie sur le dos d’un canard. Pourquoi faire pénitence quand on ne se sent pas coupable ? Toute notre culture va dans le sens d’une éducation allant de l’examen de conscience, suivi de l’aveu de sa faute, avant une démarche de pénitence. Dans cet appel, le Pape François ne serait-il pas en train d’inverser la démarche : faire pénitence pour provoquer un examen de conscience personnel.
Mais en quoi serions-nous personnellement responsable ?
Deux déclarations récentes peuvent nous interpeller :
- Pendant une conférence, le 16 juillet 2018 dans une petite station balnéaire de Bretagne, le Père Jean-François Noël, psychanalyste et prêtre du diocèse d’Aix-en-Provence[1], explique que c’est toute la société qui est pédophile !
- Dans une interview radiophonique, le 30 juin 2018, Philippe Ariňo explique que toute la société est devenue franc-maçonne !
Tout un chacun se rebiffe contre ces deux propos violents et provocateurs au motif qu’il n’appartient à aucune loge franc-maçonne, et ne se rend coupable d’aucun abus sexuel contre des enfants. Pourtant, n’y aurait-il pas, dans ces propos, une réalité profonde qui nous concerne personnellement ? 

Commentaire: "les2ailes.com"

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Quand les « Lanceurs d’alerte » crient « au Loup ! ».

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Publication : 11 août 2018

Le concept de lanceur d’alerte est auréolé de multiples vertus : souci de l’intérêt général, objectivité, compétence, …Malheureusement, un exemple récent a montré à quel point ce statut de lanceur d’alerte protégeait en réalité de véritables idéologues. C’est ce qui ressort d’une série d’audition organisée à l'Assemblée nationale le 14 juin 2018 par la commission d’enquête sur l’alimentation. Le compte rendu évoque Pierre Rustin, directeur de recherche au CNRS, suite à « l’alerte » qu’il a lancée en exclusivité dans Libération le 16 avril 2018 concernant les  Fongicides « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase » (SDHI). Gérard Lasfargues,  DG délégué de l’ANSES a témoigné avoir demandé à Pierre Rustin de lui fournir les données des études fondant ses affirmations. Faute de réponse, il a proposé, en réciproque, à Pierre Rustin de faire des corrections sur l’évaluation menée par l’ANSES. Mais Pierre Rustin a qualifié d’ « inhumaine » l’idée de « regarder ces dossiers ».
Une fois de plus, le débat contradictoire n’est pas de mise. Dans le cas présent, un débat approfondi est considéré comme « inhumain ».  Gérard Lasfargues a déclaré, publiquement et avec raison, que  « avant de lancer une alerte, peut-être aurait-il fallu prendre le temps de consulter attentivement ces dossiers et d'échanger avec les collègues chercheurs et experts ».
Dans cette affaire, on oublie la prudence du monde agricole. Il n’oublie pas de peser les bénéfices et les risques. Dans la culture du blé, il existe des maladies qui rendent le blé totalement impropre à la consommation : la fusariose est  causée par un champignon qui secrète des « mycotoxines » dangereuses pour l’homme. C’est en fonction d’une observation attentive de leurs cultures que les agriculteurs décident tel ou tel programme de traitement, non pas tant pour améliorer les rendements de quelques quintaux, mais pour assurer une sécurité alimentaire aux récoltes.

Transcription: "les2ailes.com"

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Le christianisme n’est pas un humanisme

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Publication : 8 juin 2018

Depuis fin mai 2018, les trois quarts des professeurs – soutenus par de nombreux parents – du collège Sainte-Marie à Meaux se sont mis en grève durant une heure et ont fait signer une pétition de défiance parce que figurait parmi les candidats à la direction de cette école catholique, pour l’année prochaine, une personne parfaitement compétente mais membre de l’Opus Dei, ce qui à leurs yeux contrevenait aux «  valeurs humanistes  » de l’établissement (cf. Le Parisien, 4 juin 2018). Il faudrait leur faire lire Laurent Fourquet…Nous reprenons ici l'interview intégrale de Laurent Fourquet parue dans "La France catholique" du 7 juin 2018. 
 

Retranscription "les2ailes.com"

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"Spéculer sur la nourriture": une expression qui cherche à émouvoir

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Publication : 18 mai 2018

Il n'est pas exact de penser que c'est la spéculation qui fixe les niveaux de prix. Les bourses de marchandises de produits agricoles sont des instruments qui constatent les prix plus qu'ils ne les fixent. L'expression "spéculation sur la nourriture" est une expression qui cherche à émouvoir sans refléter la réalité des mécanismes en cause.
Une des questions à se poser est de savoir si la spéculation financière peut être bénéfique pour les prix agricoles ?
Pour y répondre, la réflexion à suivre peut être la suivante:

  • Comment fonctionne les bourses ?
  • Quels services leur rendent les spéculateurs ?
  • De quoi accuse-t-on les spéculateurs ?
  • La spéculation est-elle responsable des hausses de cours ?
  • La volatilité des marchés s’est-elle accrue sous la pression de la spéculation ?
  • De quelles réglementations parle-t-on ?

Ce site est à la disposition du lecteur pour organiser un séminaire pédagogique sur ces questions techniques un peu complexes mais faciles à vulgariser.

Analyse: "les2ailes.com"

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Écologie et gradualité : confusions dans les concepts ?

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Publication : 1 mai 2018

Plusieurs ouvrages ont cherché à comparer les réactions des lecteurs de Laudato si en fonction des horizons d’où ils viennent. Certains commentateurs reprochent à Laudato si d’avoir une portée réduite et de manquer de radicalité. D’autres répondent avec habileté que « notre pape agit en pasteur qui connait bien  sa théologie morale, en mettant en œuvre la voie de la gradualité. Il faut attendre d’un pape qu’il soit catholique, c'est-à-dire qu’il s’adresse à tous, avec la difficulté de rejoindre tous, … chacun où il en est sur son chemin de pratique écologique … Même les moins convaincus de l’écologie chez les chrétiens peuvent ainsi, peut-être, être rejoints et avancer vers la conversion écologique»[1].  
Malheureusement, ce type de réponse, énoncé par des théologiens, peut être trompeur et s'il consiste à récupérer, de manière inconsciente, un concept élaboré par Jean-Paul 2, distinguant très solennellement, «  la "loi de gradualité" ou voie graduelle [qui] ne peut s'identifier à la "gradualité de la loi"». En appliquant ce concept à l’écologie, on ferait croire que les allégations scientifiques contenues dans Laudato si sont du ressort de « la loi » morale.
Or il ne faut pas confondre :
- la gradualité avec laquelle le pasteur accompagne le fidèle, avec compassion et amour, vers la libre acceptation d'une norme morale
- l’idée de rejoindre des opinions publiques alors qu'elles ont été préalablement instrumentalisées par des agents écologiques qui jouent du catastrophisme éclairé pour les conditionner et leur imposer un complément de normes.
Pourquoi s’agit-il d’une confusion grave ?

Commentaire: "Les2ailes.com"

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