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Le rayonnement cosmique agirait fortement sur le climat

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Publication : 28 décembre 2017

Science et vie.com a fait état le 27.12.2017 d’une découverte : "Le rayonnement cosmique agirait fortement sur le climat". C’est ce qui ressortirait d’une étude théorique et expérimentale publiée, le 19 décembre 2017 dans la revue Nature, par quatre chercheurs dont Henrik Svensmark, célèbre physicien de l’ Institut national de l'espace à l’Université technique du Danemark.
L'atmosphère terrestre reçoit en permanence des rayons cosmiques, c’est à dire des particules chargées (électrons, ions) venant notamment du Soleil ou de supernovæ proches et qui n'ont pu être détournées par les champs magnétiques solaire puis terrestre. Ces particules très énergétiques interagissent avec les molécules atmosphériques, en particulier les molécules de vapeur d’eau et, donc, influencent le climat. Ce processus peut, selon les auteurs, aller jusqu'à augmenter la couverture nuageuse de 50%.
Science et vie imagine que cette découverte « devrait être intégrée aux modèles climatiques ».
Il s’agit d’un vœu pieux pour plusieurs raisons.
- D’abord, parce que les auteurs de cette publication n’en sont pas à leur première publication sur ce sujet. Depuis plusieurs années, ils ont mené des expériences y compris avec le projet dénommé Cloud en utilisant, en 2014, les installations du CERN, plus modernes, c’est le moins qu’on puisse dire, que les « chambres à brouillard », que  le physicien écossais Wilson avait inventées en 1911.
- Malgré tout, le Giec a toujours refusé de prendre en compte ce mécanisme au sérieux. Comment en serait-il autrement puisque le Giec utilise des modèles de « planètes numériques » si complexes que ne sont retenus, dans les calculs, que "des conditions de ciel clair et libres d’aérosols; l'introduction de nuages compliquerait grandement les objectifs de la recherche" (Giec WGI-AR5_WGI 8.3.1) ?
- H. Svensmark a même lié ce phénomène au "petit âge glaciaire" qu'a connu la Terre à partir de Louis XIV à la Beresina, suite à un changement de l'activité du Soleil. Mais le Giec refuse de chercher à expliquer ces phénomènes puisqu’il limite ses observations aux seules 150 dernières années (Giec AR5, Chap. 10,  Fig. 10.1, p. 107) !
- Par ailleurs, le Giec parle d’une probabilité de 95% que le réchauffement soit d’origine humaine, et ajoute qu’il s’agit d’une probabilité non calculée et subjective et que « les probabilités "Objectives" et "Subjectives" ne sont pas toujours explicitement distinguées » (Giec AR5 GT2, § 2.6.2)
- Ne parlons pas, enfin, du mépris du Giec sur la qualité de ses modèles puisqu'il estime que la méthode qu'il applique, la "Détection (d’un effet température) / Attribution (à une cause)", « n’exige ni n’implique que chaque aspect de la réponse au facteur causal en question soit correctement simulé » (Giec- AR5- chap2.1) ? Autrement dit, peu importe que les modèles du Giec soient bien simulés. Ce qui importe c’est de  remplir sa mission qui est de "comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d'origine humaine" (Cf: Principes de gouvernance Giec-§ 2). Exclut-il, a priori, l’effet de l’activité solaire en se limitant à l’origine humaine (sic) ? 

Aussi intéressants que soit cette "étude théorique et expérimentale" menée par H. Svensmark et autres, il reste qu’elle n’a pas pour objet de quantifier les relations de cause à effet entre les différentes causes possibles de la période chaude contemporaine. Seule des études d’ "identification des systèmes complexes" permettent cette quantification. Or, un des meilleurs praticiens de cette discipline a conclu en 2016 que c’est vers le soleil qu’il faut se tourner pour expliquer la période chaude contemporaine. On savait que le bilan radiatif solaire n’est pas suffisant pour cela. De l’intérêt de découvrir de nouveaux mécanismes explicatifs comme celui du rôle du magnétisme solaire sur les rayons cosmiques ! 
Nous donnons ci-après une traduction de l’étude de H. Svensmark

Source : Nature.com du 19 décembre 2017

Transcription "les2ailes.com"

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Lettre ouverte au 1er ministre des îles FIdji : de la science fiction?

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Publication : 21 décembre 2017

Deux scientifiques ont écrit, le 12 novembre 2017, une lettre ouverte[1] au premier ministre de Fidji, en sa qualité de président de la COP23.  Nils-Axel Mörner, paléo-géophysicien à Stockholm[2]  et Pamela Matlack-Klein, océanographe[3] se fondent sur leurs études publiées dans plusieurs revues scientifiques dont il ressort l’absence d'augmentation du niveau de la mer au cours des 50-70 dernières années. Ils expliquent la variation du niveau des océans au cours des 500 dernières années par « l'eustasie rotationnelle », c'est-à-dire de l’impact des glaciers sur la circulation thermohaline des océans autour de la planète. L’observation des coraux sur les mini-atolls situés à 40 cm en dessous des marées basses fonde leurs affirmations.
Les signataires appellent le premier ministre à écouter les faits du terrain plutôt que les modèles et les idées dictés par des agendas politiques et/ou religieux.
Comme le disait l'océanographe Carl Wunsch dans une publication de 2016, "certaines des histoires racontées au sujet de l’océan bien que parfaitement fantasques se sont néanmoins imposées dans la conscience publique comme «vérité» et commencent même à influencer les décideurs publics. Il importe donc pour quiconque étudie le climat de faire la différence entre la science et la science-fiction".
Quels sont les faits invoqués dans la lettre au premier ministre fidjien?

Source : « watts up with that » 13.11.2017

Commentaire "les2ailes.com" 

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Chantal Delsol: "Après l'attente du grand soir, l'attente du dernier soir"!

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Publication : 14 décembre 2017

La philosophe, Chantal Delsol a fait une intervention remarquée au Colloque des Climato-réalistes du 7 décembre 2017. Elle a intitulé son intervention "Le catastrophisme climatique et la perception du temps et de l'histoire". Elle n'est pas entrée dans le débat scientifique qui "n'est pas de ses cordes", a-t-elle précisé, mais se place en "observateur" du discours. Ce discours sur le climat, dit-elle, est "tout aussi inquiétant, surement, que le climat lui-même". Pourquoi inquiétant? Entre autres parce que "le discours sur le climat signe son caractère idéologique en n’admettant aucun débat". On ne peut s'empêcher de penser au refus insistant de l'Académie Pontificale des Sciences d'organiser un débat scientifique "honnête et transparent" (Laudato si § 188), c'est à dire, selon nous, contradictoire et public. 
Chantal Delsol devine dans ces discours, une forme d'apocalyptisme: "La crainte des apocalypses a été constante depuis que les humains peuplent la terre et pensent...Il y a trente ans on s’inquiète d’un refroidissement mortel, aujourd’hui d’un réchauffement mortel..." 
Que cachent de tels discours anxiogènes et comment les décrypter ? Chantal Delsol estime que "l’attente de la catastrophe devient systématique et traduit dès lors autre chose que la menace elle-même...L’apocalypse radicale est peu crédible dans sa radicalité : sa description décrit davantage le prophète que la prophétie. Les discours frénétiques sur le climat nous en disent plus long sur les discoureurs que sur le discours.... L’apocalypse radicale est peu crédible dans sa radicalité : sa description décrit davantage le prophète que la prophétie. Les discours frénétiques sur le climat nous en disent plus long sur les discoureurs que sur le discours". L'auteur ajoute: "ce n’est pas la crainte de la catastrophe qui suscite le nihilisme, c’est le nihilisme qui engendre le catastrophisme."
La philosophe procède à une autre forme de décryptage: "Le remplacement de la croyance dans le progrès par la crainte et l’attente de la catastrophe, ne signifie donc pas seulement une inversion du temps au sens où le temps optimiste deviendrait pessimiste, ni une substitution de l’idée de décadence à l’idée d’amélioration. 
Dans la "Lettre écologique de l'Institut Montalembert" (N° 2, juillet 2017), une analyse de Benoit Perrin s'appuyait sur la Bible pour évoquer le thème de l'écologie et de la rétribution "Le concept de rétribution se fissure alors avec Job", écrivait-il, ajoutant: "nous voudrions que nos bonnes actions écologiques soient rétribuées par un Dieu calculateur". Chantal Delsol s'appuie plutôt sur le philosophe Hans Jonas:  "...depuis Jonas, nombre d’écologistes préconisent de faire l’impasse sur la démocratie pour sauver la terre. Jonas parlait d’un heuristique de la peur, aujourd’hui ce serait plutôt une pastorale de la peur....depuis Jonas, nombre d’écologistes préconisent de faire l’impasse sur la démocratie pour sauver la terre".  

Source: Blog de Chantal Delsol

Transcription: "les2ailes.com"

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Pour 80 économistes (ou 80 militants ?) : "Pas un euro de plus" dans l’ économie carbonée

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Publication : 11 décembre 2017

En prévision du sommet du 12 décembre 2017 sur le climat et les finances organisé par le  président Macron, un appel a été signé par 80 économistes[1] pour une cessation immédiate des investissements dans la production de nouvelles énergies fossiles et à l'infrastructure. Ils  encouragent une augmentation spectaculaire des investissements dans les énergies renouvelables.
Comment expliquer le succès médiatique de cet appel ? Il a, à l’évidence été orchestré par un habitué de ce type de campagne. Il a été rendu public par une ONG, 350.org, dont le site explique toute l’opération dénommée « pas un euro de plus » qui se déroule sur 3 jours :
Cette opération est relayée par toute une série d’ONG militantes[2] qui « préparent ensemble des mobilisations de masse, pour faire entendre [leurs] voix ». Sont prévus, le 10 décembre 2017, un « Tribunal des peuples qui, après les témoignages des personnes impactées jugera la finance climaticide » et le 12 décembre à 8 heures du matin, « une action de masse, place du Panthéon  pour faire entendre haut et fort notre voix et appeler la France et la communauté internationale à passer enfin aux actes et exiger l’exemplarité de la France ». La sémantique signe le caractère militant de cette opération: "Climaticide,... Action de masse". On voit mal l'expertise économique ou scientifique dans ce vocabulaire.
D’ailleurs, les signataires, ne sont pas des responsables économistes, engagés dans l’action, mais des théoriciens et universitaires, plus soucieux de ce que pensent leurs collègues que de fondements scientifiques.
L’ONG, 350.org est présidée par le méthodiste américain, Bill McKibben. Il a toujours eu le goût du catastrophisme qui ressort de son premier livre  « The End of Nature ». L’ONG « 350.org», qu’il a fondée, tire son nom de l'affirmation selon laquelle une concentration atmosphérique de dioxyde de carbone supérieure à 350 parties par million serait dangereuse. Bill McKibben est un malthusien notoire. Il apparaît dans la vidéo "Population Decline is Part of the Solution" mise en ligne le 9 décembre 2008 expliquant que la baisse de la population est une partie de la solution aux problèmes planétaires.
350.Org avait déjà réunit, le 16 juin 2015, des signataires pour un appel à « désinvestir les énergies fossiles » [sic]. Mais désinvestir en économie ne signifie pas ne pas investir ailleurs. L’appel de 2015 appelait à des investissements alternatifs dans Google, très active dans le transhumanisme,  IBM, connue pour ses engagements managériaux favorables au Gender,  Rolls-Royce Holding, 14ème fabricant d’armes au monde, ou  dans Johnson Controls Inc.,  fabriquant mondial n°1 des batteries électrochimiques contestées pour leur pollution.
Nous reproduisons ici la liste des signataires[3]. Il en ressort qu’il n’y a aucun responsable d’entreprises, mais seulement des professeurs d’université souvent engagés dans des ONG militantes.Reste à décrypter les grandes méprises scientifiques, économiques et éthiques de ce type d'appels. 

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Osmobio ou acide pélargonique : des alternatives au glyphosate ?

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Publication : 30 novembre 2017

Depuis que l’UE a renouvelé pour 5 ans la licence de commercialisation du glyphosate, les médias se plaisent à reprendre en boucle le fait qu’existeraient des produits alternatifs
On parle de produits mis au point à partir d'orties par l’entreprise Osmobio en Bretagne ou à partir de chardons par Novamont en Sardaigne.
Qu'en est-il? Peut-on parler d'une substitution potentielle, tant au plan technique qu'au plan économique.
L'aspect économique doit-il être traité à la légère quand on sait que la SNCF est le premier utilisateur de glyphosate en France. Son standard est le "zéro végétation sur les voies". C'est un impératif de sécurité: la végétation pourrait retenir l'eau et déformer la plateforme (et donc les rails). Les touffes d'herbe pourraient en outre gêner les rayons laser vérifiant l'écartement des voies. "On n'a pas encore trouvé la solution" dit le patron de SNCF Réseau, Patrick Jeantet et le coût du traitement des voies sans glyphosate atteindrait environ 500 millions d'euros par an (plus de 1% du Chiffre d'affaire de la SNCF)!
L'opinion publique à mépriser l'attachement des agriculteurs à rester attachés au glyphosate. La SNCF semble dans la même problématique. L'alternative au glyphosate n'est pas simple, ... si tant est que le glyphosate soit reconnu comme dangereux, ce qui n'est pas évident.

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Cancer : le Round up dédouané ?

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Publication : 26 novembre 2017

La Commission européenne a autorisé le renouvellement de la licence du glyphosate pour cinq ans. Personne n’a commenté, à cette occasion, la publication d’un article dans le Journal of the National Cancer Institute (JNCI du 9 nov. 2017) de l’Académie d’Oxford.
Peu importe la conclusion de l’article et la décision de l’UE, car ce qui est intéressant, c’est le protocole utilisé par l’étude. Les études épidémiologiques sont une nécessité absolue pour fonder une allégation santé quelle qu’elle soit. Il n’en n’existait pas sur le glyphosate. Le protocole retenu prévoyait l’observation de 54.000 agriculteurs et a duré plus de 20 ans. Elle a observé un grand nombre d'habitude de vie des personnes retenues, alimentation, addictions, poids, exposition à cinq autres pesticides… L’étude était longitudinale, c'est-à-dire qu’elle a suivi des agriculteurs pendant cinq ans. L’étude était ciblée cancer par cancer, au motif que des données générales auraient pu masquer l’existence d’un cancer meurtrier dû au glyphosate.
Le sérieux de ce protocole a été reconnu : « C’est un excellent travail scientifique, robuste et sérieux », a affirmé au Figaro le Dr Luc Multigner, épidémiologiste et directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Alors que la Commission européenne vient de prolonger l’autorisation d’utiliser le Glyphosate, les médias n’ont pas fait état de cette étude et se sont seulement référés à la "monographie 112" du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS-ONU) qui avait classé le glyphosate comme « génotoxique et probablement cancérigène ».
Il n’est pas inutile de comparer ces deux publications. Celle du CIRC était le fruit d’un groupe de travail réuni à son siège, à Lyon, les 3-10 mars 2015. Avec le recul, il s’avère que ce rapport du CIRC, avait fait appel à un seul spécialiste, Christopher J. Portier. La partialité de cet expert a été largement contestée car, pendant l’établissement de la monographie, il était employé par l’ONG anti-pesticides américaine, Environmental Defense Fund (EDF). Le plus grave est que le protocole retenu par le CIRC n’était qu’une compilation d’études et en rien une étude épidémiologique.
Le scandale n'a fait qu’enfler quand on a su que l’étude épidémiologique que vient de publier le Journal of the National Cancer Institute était déjà connu de la communauté scientifique. C’est donc délibérément que Christopher J. Portier et le CIRC ont occulté certaines données, pour ne retenir que celles qui étaient « à charge ».
Le 1.12.2015, lors d'une audition au Parlement européen, Bernhard Url, directeur exécutif de l'Agence Européenne de sécurité alimentaire (EFSA), a fait une déclaration tonitruante, devant Kathryn Guyton, directrice du CIRC et responsable de sa monographie du glyphosate : « nous entrons dans l’âge Facebook de la science. Vous avez une évaluation scientifique, vous la mettez sur Facebook et vous comptez combien de personnes 'aiment' ». Il faisait peut-être également allusion à la pétition demandant la disparition progressive du glyphosate dans l'UE, classée "initiative citoyenne européenne", et qui a récolté plus d'un million de signatures. Or une pétition n'a jamais été une preuve de toxicité, mais la mesure d'une intoxication des esprits par les ONG.
Comment le CIRC avait-il conclu à la dangerosité du glyphosate ?

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Manifeste des 15.000 scientifiques: Fausse alerte!

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Publication : 16 novembre 2017

Plus de 15 000 scientifiques de 184 pays ont récemment publié dans la revue BioScience un manifeste alertant sur l’état de la planète.
Ils lancent ce qu’ils appellent un cri d’alarme en particulier au sujet du « changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie ». Pour eux, la cause anthropique du changement climatique est entendue : les émissions de CO2 seraient la cause de la situation de la planète qu’ils jugent catastrophique.

Paradoxalement, on trouve pour l’essentiel, parmi le millier de signataires français des spécialistes des conséquences de la période chaude contemporaine (biologistes, agronomes, médecins…)[1],  et non des spécialistes de quantification de relations de causes à effets. 
A contrario, il n’y a qu’une quinzaine de chercheurs s’occupant des causes du réchauffement climatique à l’Institut Pierre et Simon Laplace (IPSL) et au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (LSCE). Ils y sont pourtant plusieurs centaines de chercheurs. Bien sûr, on trouve Valérie Masson Delmotte, co-présidente mondiale au Giec et grande habituée des plateaux de télévision a signé. Mais, la majorité aurait-elle préférée se tenir à l’écart de ce qui n’est qu’une opération de communication ?

Car il s’agit bien d’une opération évènementielle recherchée par les initiateurs de ce manifeste. Ils ont cherché à vouloir faire masse en appelant à la rescousse plus de 15% d'étudiants ou simples post-doctorants sans expérience de publications internationales. Les organisateurs ont même été chercher linguiste, professeur de morale ou de musique, cardiologue, ou autres amateurs de sciences citoyennes !… Cette volonté d’opération médiatique parait évidente quand on rertouve là les ineffables Gilles Seralini et Joël Spiroux de Vendomois, gérants du CRIIGEN de Corine Lepage. On se rappellera les pseudo études scientifiques sur les OGM qui les ont discrédités aux yeux de toute la communauté scientifique internationale au point qu’on peut parler d’une science obscure, le « seralinisme » !
N’oublions pas que d’autres appels, parfaitement opposés, ont eux aussi été lancés depuis plusieurs années : la « Déclaration de Manhatan », la Déclaration de Leipzig, l’Appel d’Heidelberg avaient rassemblé également plusieurs milliers de signataires, dont 72 prix Nobel. Tout cela tourne au ridicule : on n’apporte pas de preuve avec une science facebook qui donnerait raison aux manifestes qui rassembleraient le plus de clics J’aime !

Le crédit de ces signataires est surtout entaché par une idéologie qu’ils ne cachent même plus, celle d’un malthusianisme démographique qui n’a rien de scientifique. Ils commencent par décrire la situation de manière subjective : « Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, …. en échouant à limiter adéquatement la croissance de la population » . Il ne faut pas, dès lors, s’étonner de les voir faire des recommandations (n° 8 et 13) qui n’ont plus rien de scientifiques : « réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore… déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital » !
On trouve d'ailleurs, dans la liste des signataires, Jacques Testart, médecin auteur du premier bébé éprouvette en France en 1982. Dans son blog personnel, il parle de la surpopulation comme un des « éléments constitutifs de notre période [qui] sont inédits ».

Dans cette affaire, on est loin de la science, mais on est surtout proche d’une vision politique relevant du lobby et du jeu médiatique pour faire pression. Les signataires ne s’en cachent pas : « il est possible de vaincre n’importe quelle opposition… Les responsables politiques étant sensibles aux pressions…,   les transitions exigent une pression de la société civile… ». Il est d'ailleurs symptomatique de voir que, dans leur esprit, ceux qui ne partagent pas leurs conclusions scientifiques sont des « opposants » !

Nous proposons ci-dessous le texte exact de l’appel, la liste des signataires français, et les raisons qui conduisent des centaines de scientifiques à chercher du côté de l’activité solaire l’explication de la période chaude contemporaine. Il en ressort que cette alerte sonne faux. La seule alerte qui mériterait d'être sonnée, c'est celle de la mobilisation contre la pauvreté mondiale.

Commentaire "les2ailes.com"

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