Qui était Antoine de la Bruchollerie ?

Son état-civil

C'était le beau-père de Pierre-Louis-Edouard, baron de Larminat (voir le trombinoscope).

Fils de Jean-Joseph (voir le trombinoscope) et d'Angélique CLOUET (voir le trombinoscope), il est né le 8.4.1790 à Paris (St-Paul). Il a pour parrain J.B. Clouet (aïeul maternel) et pour marraine M.A. de Sorteval, veuve Wolbock (ayeule paternelle).
Il est donc né en pleine révolution.

Il épouse le 17.4.1822 (à Paris ?) Clémentine-Adrienne de BELLY de BUSSY, née le 14.03.1798 à Dury (80) (ou à Belleu ?), morte entre le 16.8 et le 11.9.1824 (à Reims ou à Vitry-le-François ?).
Clémentine était la fille de Charles et d'Adrienne PIQUET de DOURIER. Ses  ancêtres étaient les Vicomte de BEAURIEUX.

Antoine Yver de la Bruchollerie meurt le 08.10.1848, 15 rue de la Maitrise à Bayeux (voir le domoscope), à 58 ans.

 

Sa vie

Il était contrôleur des contributions.
On peut dire qu'il a été « pistonné » par ses oncles Clouet, très introduits dans la société parisienne. Son arrière grand-père Barbier était un régisseur de la très puissante famille d'ORMESSON (voir la vie de Jean-Baptiste-Paul-Antoine CLOUET).

Il fut veuf bien jeune, après 2 ans de mariage et 2 filles. 
5 ans après son veuvage, il part avec son oncle Charles CLOUET vers la Suisse. Son oncle Charles avait une parente très proche en Suisse.

  • Elève à Caen.
  • 1818 : à 28 ans, contrôleur des contributions directes à Paris.
  • 1822 : marié à 32 ans, avec Clémentine de Belly de Bussy, fille d'un ami de ses oncles Charles et Louis Clouët.
  • 1823 : nommé, grâce à son Oncle Charles Clouet, à Reims comme directeur des contributions directes.
  • 1824 : sa femme meurt en couches de son second bébé (future Mme de Larminat), deux ans après leur mariage.
  • 1825 : Antoine confie ses deux filles à sa tante Sophie, Mme Charles Clouët. Antoine est Directeur des contributions indirectes à Vitry-le-François.
  • 1829 : il accompagne son oncle Charles Clouët en Suisse et en Italie.
  • 1838 : il récupère sa fille âgée de 16 ans et s'installe comme percepteur à Pont-Audemer vers 1838.
  • 1841 : Antoine prend sa retraite à Bayeux où il achète l'ancienne maîtrise de la Cathédrale.
  • 1848 : il meurt à Bayeux à 58 ans.

Installation à Bayeux

Antoine fut muté dans la région de Bayeux, ce qui explique l'attache de Pierre-Louis-Edouard de LARMINAT dans cette ville.

On voit ici l’hôtel particulier qu’acheta Antoine Yver pour sa retraite, à deux pas de la Cathédrale :

  • le « côté rue » (avec le clocher de la basilique dans le fond à gauche)
  • et le « côté cour » (en U)

Hôtel de la Bruchollerie

Hôtel de la Bruchollerie

L’histoire de cette maison est détaillée sous la rubrique « Domoscope ».

Entrée en Suisse le 11 juillet 1829

Reims, Belfort, Montbéliard, ...

Nos deux compères entrent en Suisse par le Nord-Ouest, à la frontière près de Montbéliard.
Nous sommes le 11 juillet 1829, en plein été.

Précisons que seulement quelques citations faites dans les pages suivantes proviennent de lettres de notre aïeul Antoine YVER de la BRUCHOLLERIE.
La plupart proviennent en fait de lettres de l’oncle Charles CLOUET à son frère Paul.

Parenté entre les deux voyageurs

Voilà donc l'arbre de parenté entre nos deux voyageurs : un oncle et un neveu propre.

 

Jean-Baptiste-Paul-Antoine CLOUET (Verdun 1739 + Paris 1816),
époux en 1° noces le 7.6.1764 de Louise MARIGNY-BARBIER (1744-1769),
puis en 2° noces en 1775 de Marie-Angélique-Françoise TOUSARD d'OLBEC (1755-1787)
et en 3° noces en 1794 de Henriette-Bénédicte DULIÈGE-BARRAUD (1760-1843)
  (voir descendance de JBPA)
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1er lit : Angélique-Françoise de Paule CLOUET
(o 1769 + > 1837),
épouse en 1788 de
Jean-Joseph YVER de la BRUCHOLLERIE (1754-1800)
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Antoine YVER de la BRUCHOLLERIE
(1790-1848)
,
époux en 1822 de
Clémentine-Adrienne de BELLY de BUSSY (1798-1824)
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Pauline YVER de la BRUCHOLLERIE (1824-1901),
épouse en 1844 à Bayeux de
Pierre-Louis-Edouard de LARMINAT (1811-1895)
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2nd lit : Charles-Louis-Angélique CLOUET
(1776-1839)
, lieutenant de vaisseau,
époux en 1805 de Sophie de JOUSSELIN
(1785-1850), S.P.

Charles-Louis-Angélique CLOUET

Arrêt à Porrentruy

Le voyage commence mal. A quelques kilomètres après la frontière, à Porrentruy : Accident !
Il faut laisser la voiture à Porrentruy.

« Figure toi, mon Paul, qu'un imbécile de postillon m'a flanqué, par sa maladresse, sur un chariot chargé de fer qui allait dans le même sens que nous. Si j'avais entrepris de la réparer, je perdais au moins deux jours. J'ai donc rejoint Porentruy par la plus courte route. »

 

Mais, avant de repartir avec une nouvelle carriole, nos voyageurs complètent leur équipement :
« Nous avons été obligés de faire ici l'emplette de blouses ; nos vestes sont trop chaudes pour la marche à pied, et puis elles n'iraient jamais jusqu'au bout de notre campagne. Nous avons fait réparer les chaussures qui nous blessaient, et nous nous sommes pourvus de bâtons ferrés pour les descentes. Je crois maintenant notre bagage complet. »

Porentru

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