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Après avoir tué, on n’est plus soi-même.

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Publication : 24 avril 2024

“L'amertume finit par tuer"
(Pierre Billon / "L'enfant du cinquième nord") 

Le mensonge de Satan dans le jardin d’Eden, a engendré la peur : « Je me suis caché dit Adam, car j’ai eu peur ». La peur engendre aussitôt la violence avec une première atteinte à la vie : « Abel, de son côté, fit [offrande] d’un des premiers-nés de son troupeau » ! Et Pourtant, « L'Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande » (Gen 4,4)

La violence continue avec Caïn se jetant sur Abel en le tuant.
Dieu le lui reproche : « La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi ». (Gen 4, 10), mais sans accepter que quiconque puisse porte la main sur Caïn : « Si quelqu'un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois ».  (Gen 4, 15). Après le Déluge, Dieu accepte la mort de l’animal : «Tout ce qui se meut et possède la vie vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela au même titre que la verdure des plantes. Seulement vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c’est-à-dire le sang (Dam)» (Gen 9, 3-4). Mais Dieu assigne une limite dont le but est de structurer l'humain : ne pas manger de chair animal avec son âme, c'est dire le sang. Or le mot hébreux Nephesh a deux sens : celui du sang, de ce qui respire, du souffle, de l'âme, de l'être intérieur, mais aussi celui de la vengeance, de la volonté d'éliminer l'identité profonde d’un être. Le théologien André Wenin pose bien le problème :"Qu'est ce qui peut conduire un homme à une telle violence, sinon ces mouvements intérieurs sur lesquels la loi n'a pas prise, à savoir la haine et l'envie ?" La limite fixée par Dieu "cherche à mettre en garde moins contre la violence elle-même que contre ce qui la meut dans les profondeurs du coeur humain... C'est précisément quand elle est l'instrument aveugle de la haine que la violence ne laisse aucune chance à la vie et à l'altérité".

En revanche, le commandement fait à Noé et à ses fils est formel : « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé » (Gen 9, 6).

Que fait notre monde contemporain de ces préceptes divins ? … Quelques exemples pour montrer combien, après avoir tué, on n’est plus vraiment soi-même !

Analyse: Les2ailes.com

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Ecologie : Théologie du troisième récit de la création (Gen 9, 1-7)

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Publication : 19 avril 2024
Luini Aurelio
« L'Arche de Noé après le Déluge - Ivresse de Noé »
(Milan, église San Maurizio al Monastero Maggiore)

"La création : le bien mis en morceaux et éparpillé à travers le mal" (Simone Weil
La pesanteur et la grâce, p.82)

Il est couramment admis que la Genèse propose deux récits de la création. Le premier avec les six jours de la création, se terminant par la création de l’homme, et le second, commençant au contraire par la création de l’homme et ajoutant l’épisode de la consommation du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
En réalité, il y a un troisième récit, reprenant presque mot à mot le vocabulaire du 1er récit : l’appel à la fécondité, la multiplication, et la domination des créatures non humaines.
En fait, il y a une nuance de taille entre le 1er et le 3ème : celle concernant la mission de l’homme de dominer la création, de régner comme un souverain sage sur la création. Ce mot radah en hébreux, disparait dans le 3ème récit, contrairement à ce que, à tort, conserve la traduction de la Bible de Jérusalem.
Par ailleurs, le 3ème récit appelle Noé et ses fils à être la crainte et l’effroi de tous les animaux de la terre. Le péché originel a donc créé une rupture entre l’homme et les créatures non humaines. Faut-il revenir au paradis perdu, ou se résigner sur cette rupture ontologique ?
L’autre différence de taille est la question de l’alimentation donnée à l’homme :  « les herbes portant semence… et tous les arbres qui ont des fruits portant semence « , dans le premier récit, et « Tout ce qui se meut et possède la vie » dans le second récit.
Ces deux exemples sont un écho à la grande affliction divine (Gen 6,6) qui se repentit d’avoir fait l’homme : « la terre est pleine de violence à cause des hommes » (Gen 6, 13). Il renonce à faire disparaître l’homme. Mais il accepte que l’homme soit l’effroi de tous les animaux et qu’il en mange la chair. Ce troisième récit de la création précède le récit de l’alliance que Dieu décide d’établir (Gen 9,9), non seulement avec Noé et ses fils, mais également « avec tous les êtres animés ».
L’analyse qui suit nous interroge : L’écologie chrétienne peut-elle s’appuyer sur une théologie de la création pour dire que la nature est bonne ? Ne faut-il pas, définitivement, distinguer la création, parfaite, et le monde naturel imprégné du péché originel ? 

Sources :        Anne Lécu - « Afin que vous donniez du fruit » (Le Cerf, janvier 2024)
                      Jean-Marie GEORGEOT - " De Saint-Marc jusqu'à Tertullien " (§ 6.4)

Analyse: les2ailes.com

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Ecologie circulaire: le modèle sucrier

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Publication : 18 avril 2024

"Chaque nouveau commencement vient de la fin d'un autre commencement" (Sénèque l'Ancien)

Le souci contemporain de développer une véritable écologie circulaire  est bien illustré par le recyclage de l’eau dans les sucreries. Ce modèle leur permet maintenant de ne plus être implantées en bordure des rivières avec les risques de pollution que cette proximité pouvait entraîner. 

Curieusement, le processus sucrier utilise l’eau contenue dans la betterave, l’exploite à tous les stades de la production du sucre et finit par la restituer aux agriculteurs sous forme d’irrigation.

Le schéma ci-contre remonte toute la chaîne de production, en partant de : 

  • L’évaporation et la cristallisation sous vide qui produit de la vapeur haute pression
  • Cette vapeur est récupérée dans les turbines, réchauffée et comprimée par l’énergie des chaudières puis utilisée pour faire tourner un alternateur électrique permettant de produire l’intégralité des besoins électriques de l’usine.
  • A la sortie, la vapeur a une pression moins élevée, mais suffisante pour être utilisée dans des réchauffeurs qui vont contribuer à réchauffer les jus à toutes les étapes de la fabrication. 
  • L’eau, devenue tiède, est refroidie dans des réfrigérants aériens. Une partie s’évapore mais cette eau condensée est refroidie
  • Cette eau est récupérée pour laver les betteraves en début de process.
  • L’eau sale est envoyée dans des “bassins de décantation”. La terre se dépose au fond des bassins pendant l’hiver et le printemps : ces bassins sont étanches pour éviter de polluer la nappe phréatique. Les eaux de lavage contiennent des produits organiques qui fermentent dans les eaux et dégagent des produits azotés ou minéraux qui pourraient atteindre la nappe phréatique.
  • En début d’été, l’eau décantée est utilisée par les agriculteurs pour irriguer les cultures qui en ont besoin. Dans ce but, trois sites industriels (Artenay, Boiry-Sainte-Rictrude et Connantre) ont mis en place des réseaux d’irrigation. Généralement, la betterave n’est pas irriguée, car la betterave fabrique son sucre pendant l’été. Au contraire, les céréales (blé ou maïs) produisent des grains juste après la floraison qui nécessite beaucoup plus d’eau.
  • Le reste de l’eau de décantation s’est évaporée, et la terre peut être récupérée après quelques années de séchage par des utilisateurs qui en ont besoin.
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Eau - Faudra-t-il arrêter la culture du blé avant celle du maïs?

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Publication : 18 avril 2024

"La rumeur, cette vérité qui se promène comme un mensonge, et ne fait pas réfléchir les gens"
(Charles Soucy, écrivain québécois)

Eau-France, le service public d'information sur l'eau met en exergue le fait que la quantité d'eau nécessaire pour produire 1 kg de blé en zone tempérée est estimée à 590 litres d'eau.
Le site explique, à titre de comparaison, qu'en zone tempérée, il faut :
- 238 litres d'eau pour 1 kg de maïs ensilage ;
- 346 litres d'eau pour 1 kg de banane ;
- 454 litres d'eau pour 1 kg de maïs grain ;
- 524 litres d'eau pour 1 kg d'orge ;
- 590 litres d'eau pour 1 kg de pomme de terre ;
- 900 litres d'eau pour 1 kg de soja ;
- 1600 litres d'eau pour 1 kg de riz pluvial ;
- 5000 litres d'eau pour 1 kg de riz inondé ;
- 5263 litres d'eau pour 1 kg de coton.
Source: Eau-France et L'opinion

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Ecologie et libre-échange: compatibilité avec la souveraineté alimentaire?

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Publication : 18 avril 2024

“Les miroirs sont toujours des miroirs à alouettes”
(Marc Doré / Le Raton laveur)

Les agriculteurs se plaignent de traités de libre-échange qui les étranglent. Gabriel Attal veut les rassurer en déclarant en janvier 2024 dans une exploitation agricole de Haute Garonne : "La France s'oppose de manière claire à la signature du traité de libre-échange Mercosur".

Le Sénat a adopté le 16 janvier 2024 une résolution pour que l’accord Mercosur impose aux pays tiers les mêmes normes environnementales que celles exigées en France et en Europe aux agriculteurs. C’est ce qu’on appelle les « clauses miroirs » dans des accords de libre-échange. 

Mais, aussitôt, le ministre donne une interview le 2 février sur RTL : « On a besoin d'échanges loyaux ». Où est la loyauté sans clause miroir ?

Et, en même temps, le « projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole… », enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 3 avril 2024, expose que cette souveraineté « s’entend de sa capacité à assurer son approvisionnement alimentaire dans le cadre du marché intérieur de l’Union et de ses engagements internationaux » (Titre 1er, Article 1er, alinea 5).

Bref, le grand vent du large capitaliste ! Mercosur/UE, Ceta/UE, Nouvelle-Zélande/UE, etc …
Et quand la colère des agriculteurs se sera essoufflée, le parlement adoptera le Mercosur arguant qu’elle a obtenu une modification de sa rédaction le rendant acceptable !
D’une manière générale, qu’est-ce qu’une Europe qui s’interdit de fixer des frontières douanières ? Comment, dans ces conditions, parler de « souveraineté alimentaire » de l’Europe ?
L’Europe devient un grand marché mondial mettant en concurrence les plus productifs au détriment des moins productifs. Ce sont toujours les petits pays qui sont les perdants et dans les grands pays, les petits agriculteurs.
Dans ce contexte, les prix agricoles sont nécessairement à la fois plus bas et plus volatiles car soumis aux aléas climatiques mondiaux. Aucune loi Egalim, quelle qu’elle soit ne pourra dans ce contexte garantir des revenus décents aux petits agriculteurs.

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Allégations écologiques : des "Faits" ou des "Fakes"?

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Publication : 9 février 2024


"Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation"
(Gustave Thibon)

Ce n'est pas parce qu'une allégation est répétée que ce n'est pas une fake news, surtout si elle n'est pas fondée sur des réalités observées. Prenons le cas des dix allégations et problématiques suivantes qui relèvent toutes de l’écologie ou de la santé. D'abord quatre allégations santés :

  1. Les consommateurs d'édulcorants artificiels totaux présenteraient un « risque global de cancer de 13% plus élevé que les non-consommateurs (HR : 1,13) »[1].
  2. Le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le glyphosate comme « probablement cancérogène pour l’homme » (Groupe 2A)[2].

  3. Une augmentation de 10 μg.m-3 des niveaux de Particules fines (PM5) conduirait à une « augmentation de 6% du risque de mortalité (RR= 1.06)… soit plus de 48 000 décès par an en France »[3].
  4. « Une diminution de 25% du risque de cancer » aurait été observée chez « les consommateurs réguliers d’aliments bio »[4].

Et six problématiques planétaires : 

  1. Au début de l'épidémie de Covid-19, l'Imperial College prévoyait « environ 510.000 décès en Grande-Bretagne »[5].
  2. Il serait « maintenant à 95 % certain que la cause principale du réchauffement climatique est humaine »[6].
  3. « Enfants déplacés par les changements climatiques » : 43,1 millions de déplacements auraient eu lieu au cours des six dernières années[7].
  4. Un million d’espèces seraient « menacées d'extinction » selon l’IPBES (sorte de Giec de la biodiversité)[8].
  5. L’élimination progressive de près de 99% des substances interdites qui détruisent l’ozone aurait permis de « préserver la couche d’ozone ».
  6. L’acidification des océans aurait « augmenté de 26 % depuis le début de la révolution industrielle (1800) »[9].

Ces allégations se fondent-elles sur des faits, sur des mesures expérimentales, sur des recensements exhaustifs ? Non !  Toutes sont le résultat de modélisations sujettes à caution. Dès lors les conclusions ressemblent plus à des FAKES qu'à des FAITS réels!  Pourquoi ?

  1. Les collectes de données sont partielles, souvent reconstituées par des modélisations partiales et non sur des observations !
  2. Les paramètres retenus le sont en fonction des résultats souhaités [10]
  3. Les calculs de probabilités sont biaisés :
    • Dans le meilleur des cas, les modèles ont recours à des calculs de risques très subjectifs. Les 4 premières allégations ci-dessus, par exemple, ont recours aux calculs de régression dits de Cox dont tous les spécialistes savent qu’ils surestiment les allégations en présupposant que les risques sont proportionnels et indépendants d’ « évènements concurrents ».
    • Dans le pire des cas, aucune probabilité n’est calculée. Les modélisateurs, comme ceux du Giec, reconnaissent que « les probabilités "Objectives" et "Subjectives" ne sont pas toujours explicitement distinguées »[11].

Il ne faut pas s’étonner que toutes ces allégations soient fausses. Inutile de recourir au moindre complot pour expliquer les raisons de ces approximations. Les résultats alarmistes bénéficient à toutes sortes d’intérêts contradictoires, qui seraient incapables de monter des complots. Leur succès est simplement le fruit d’une accumulation d’« effets d’aubaine » (Voir notre conclusion ci après).

Il ne s’agit pas, pour autant, d’éluder les problèmes soulevés. S’ils inquiètent les opinions, il faut y apporter des réponses. Mais un problème mal posé ne conduit jamais à des solutions fiables.

Nous proposons, dans cet article, de détailler un peu les fondements scientifiques des problèmes de modélisation.
Ce dossier est disponible au téléchargement en PDF.

Analyse: Les2ailes.com

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Le mythe des 48.000 décès dus aux particules fines

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Publication : 2 janvier 2024

"En général, un savant en reçoit assez mal un autre" 
(Jules verne « Voyage au centre de la terre") 

Le chiffre de 48.000 décès est tiré d’un rapport de Santé Publique France, daté de : juin 2016 et intitulé « Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalité en France continentale et analyse des gains en santé de plusieurs scénarios de réduction de la pollution atmosphérique ».
Ce rapport en conclue, malgré tout, que « sous un scénario sans pollution anthropique, plus de 48.000 décès seraient évités chaque année en France ».
Ce chiffre est répété en boucle dans les médias, par les politiques, par les militants d’ONG… le tout sur des hypothèses consensuelles et de prétendues méta-analyses de l’Organisation Mondiale de la Santé toujours en mal de catastrophisme. Même les essayistes les plus dissidents -et passionnants- ne peuvent s’empêcher d’écrire dans leurs raisonnements que « de nombreuses études internationales relèvent que les centrales au charbon sont particulièrement mortelles »[1] !
Cette allégation a un effet émotionnel et sous estime la capacité des installations modernes industrielles à dépoussiérer les fumées et à procéder à des extractions minières sous vide. Il ne faut donc pas comparer ce danger à celui, avéré, du grand smog de Londres de 1952 auquel on avait attribué environ 12.000 morts. Mais les concentrations de l'époque avaient atteint des pointes de particules fines à 1800 μg/m3 qui n'ont donc rien à voir avec les niveaux moyens de 13 à 20 μg/m3 cités par le rapport de Santé Publique France pour les grandes villes en France. 
Il faut vraiment comprendre à quel point les données et hypothèses sont totalement contestables :

  • Une approche qualifiée abusivement de« contrefactuelle » qui ne permet absolument pas de quantifier le lien causal entre particules et mortalité
  • L’exploitation d’une cohorte dite « Gazel-Air » de personnes observées dont les données de santé ne sont pas représentatives de la société française.
  • Le recours, par une méta-analyse, à des hypothèses de niveaux de risques qui sont tirés de modèles « de Cox » dont l’expérience montre qu’ils surestiment gravement les risques. Ce n’est pas parce qu’ils sont adoptés de manière consensuelle par l’OMS qu’ils sont représentatifs des réalités.
  • Le recours à des « modèles de chimie atmosphérique » très complexes, pour compenser l’absence de mesures de pollution dans les zones rurales considérées comme un objectif à atteindre.
  • L’exploitation de registre de décès communaux très contestables

Il faut donc se donner la peine d'entrer un peu dans le détail de la pseudo logique scientifique

Analyse Les2ailes.com

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