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Une alimentation bio réduit-elle les risques de cancer ?

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Publication : 1 novembre 2018

Une étude française publiée dans la revue Jama Internal Medicine le 22 octobre 2018 associe la consommation d’aliments issus de l’Agriculture biologique avec une baisse du risque pour deux cancers « L’hypothèse qui nous semble la plus plausible est que les pesticides de synthèse jouent un rôle » explique Emmanuelle Kesse-Guyot, directrice de recherche à l’INRA et coauteur de l’étude.
Près de 70.000 personnes de la cohorte NutriNet ont été interrogées sur leur consommation d’aliments biologiques, puis suivies pendant 7 ans.
Notre attachement au recours à des études épidémiologiques avant de diffuser des allégations santé nous a incité à aller voir de près le protocole de l’étude.
Nous comprenons alors pourquoi le communiqué de l’INRA  a dû reconnaître que « le lien de cause à effet ne [peut pas] être établi sur la base de cette seule étude ».
Pourquoi cette difficulté ?

Commentaire: "les2ailes.com" 

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Quand les « Lanceurs d’alerte » crient « au Loup ! ».

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Publication : 11 août 2018

Le concept de lanceur d’alerte est auréolé de multiples vertus : souci de l’intérêt général, objectivité, compétence, …Malheureusement, un exemple récent a montré à quel point ce statut de lanceur d’alerte protégeait en réalité de véritables idéologues. C’est ce qui ressort d’une série d’audition organisée à l'Assemblée nationale le 14 juin 2018 par la commission d’enquête sur l’alimentation. Le compte rendu évoque Pierre Rustin, directeur de recherche au CNRS, suite à « l’alerte » qu’il a lancée en exclusivité dans Libération le 16 avril 2018 concernant les  Fongicides « inhibiteurs de la succinate déshydrogénase » (SDHI). Gérard Lasfargues,  DG délégué de l’ANSES a témoigné avoir demandé à Pierre Rustin de lui fournir les données des études fondant ses affirmations. Faute de réponse, il a proposé, en réciproque, à Pierre Rustin de faire des corrections sur l’évaluation menée par l’ANSES. Mais Pierre Rustin a qualifié d’ « inhumaine » l’idée de « regarder ces dossiers ».
Une fois de plus, le débat contradictoire n’est pas de mise. Dans le cas présent, un débat approfondi est considéré comme « inhumain ».  Gérard Lasfargues a déclaré, publiquement et avec raison, que  « avant de lancer une alerte, peut-être aurait-il fallu prendre le temps de consulter attentivement ces dossiers et d'échanger avec les collègues chercheurs et experts ».
Dans cette affaire, on oublie la prudence du monde agricole. Il n’oublie pas de peser les bénéfices et les risques. Dans la culture du blé, il existe des maladies qui rendent le blé totalement impropre à la consommation : la fusariose est  causée par un champignon qui secrète des « mycotoxines » dangereuses pour l’homme. C’est en fonction d’une observation attentive de leurs cultures que les agriculteurs décident tel ou tel programme de traitement, non pas tant pour améliorer les rendements de quelques quintaux, mais pour assurer une sécurité alimentaire aux récoltes.

Transcription: "les2ailes.com"

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Cancer : le Round up dédouané ?

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Publication : 26 novembre 2017

La Commission européenne a autorisé le renouvellement de la licence du glyphosate pour cinq ans. Personne n’a commenté, à cette occasion, la publication d’un article dans le Journal of the National Cancer Institute (JNCI du 9 nov. 2017) de l’Académie d’Oxford.
Peu importe la conclusion de l’article et la décision de l’UE, car ce qui est intéressant, c’est le protocole utilisé par l’étude. Les études épidémiologiques sont une nécessité absolue pour fonder une allégation santé quelle qu’elle soit. Il n’en n’existait pas sur le glyphosate. Le protocole retenu prévoyait l’observation de 54.000 agriculteurs et a duré plus de 20 ans. Elle a observé un grand nombre d'habitude de vie des personnes retenues, alimentation, addictions, poids, exposition à cinq autres pesticides… L’étude était longitudinale, c'est-à-dire qu’elle a suivi des agriculteurs pendant cinq ans. L’étude était ciblée cancer par cancer, au motif que des données générales auraient pu masquer l’existence d’un cancer meurtrier dû au glyphosate.
Le sérieux de ce protocole a été reconnu : « C’est un excellent travail scientifique, robuste et sérieux », a affirmé au Figaro le Dr Luc Multigner, épidémiologiste et directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).
Alors que la Commission européenne vient de prolonger l’autorisation d’utiliser le Glyphosate, les médias n’ont pas fait état de cette étude et se sont seulement référés à la "monographie 112" du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS-ONU) qui avait classé le glyphosate comme « génotoxique et probablement cancérigène ».
Il n’est pas inutile de comparer ces deux publications. Celle du CIRC était le fruit d’un groupe de travail réuni à son siège, à Lyon, les 3-10 mars 2015. Avec le recul, il s’avère que ce rapport du CIRC, avait fait appel à un seul spécialiste, Christopher J. Portier. La partialité de cet expert a été largement contestée car, pendant l’établissement de la monographie, il était employé par l’ONG anti-pesticides américaine, Environmental Defense Fund (EDF). Le plus grave est que le protocole retenu par le CIRC n’était qu’une compilation d’études et en rien une étude épidémiologique.
Le scandale n'a fait qu’enfler quand on a su que l’étude épidémiologique que vient de publier le Journal of the National Cancer Institute était déjà connu de la communauté scientifique. C’est donc délibérément que Christopher J. Portier et le CIRC ont occulté certaines données, pour ne retenir que celles qui étaient « à charge ».
Le 1.12.2015, lors d'une audition au Parlement européen, Bernhard Url, directeur exécutif de l'Agence Européenne de sécurité alimentaire (EFSA), a fait une déclaration tonitruante, devant Kathryn Guyton, directrice du CIRC et responsable de sa monographie du glyphosate : « nous entrons dans l’âge Facebook de la science. Vous avez une évaluation scientifique, vous la mettez sur Facebook et vous comptez combien de personnes 'aiment' ». Il faisait peut-être également allusion à la pétition demandant la disparition progressive du glyphosate dans l'UE, classée "initiative citoyenne européenne", et qui a récolté plus d'un million de signatures. Or une pétition n'a jamais été une preuve de toxicité, mais la mesure d'une intoxication des esprits par les ONG.
Comment le CIRC avait-il conclu à la dangerosité du glyphosate ?

Commentaire "les2ailes.com"

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Osmobio ou acide pélargonique : des alternatives au glyphosate ?

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Publication : 30 novembre 2017

Depuis que l’UE a renouvelé pour 5 ans la licence de commercialisation du glyphosate, les médias se plaisent à reprendre en boucle le fait qu’existeraient des produits alternatifs
On parle de produits mis au point à partir d'orties par l’entreprise Osmobio en Bretagne ou à partir de chardons par Novamont en Sardaigne.
Qu'en est-il? Peut-on parler d'une substitution potentielle, tant au plan technique qu'au plan économique.
L'aspect économique doit-il être traité à la légère quand on sait que la SNCF est le premier utilisateur de glyphosate en France. Son standard est le "zéro végétation sur les voies". C'est un impératif de sécurité: la végétation pourrait retenir l'eau et déformer la plateforme (et donc les rails). Les touffes d'herbe pourraient en outre gêner les rayons laser vérifiant l'écartement des voies. "On n'a pas encore trouvé la solution" dit le patron de SNCF Réseau, Patrick Jeantet et le coût du traitement des voies sans glyphosate atteindrait environ 500 millions d'euros par an (plus de 1% du Chiffre d'affaire de la SNCF)!
L'opinion publique à mépriser l'attachement des agriculteurs à rester attachés au glyphosate. La SNCF semble dans la même problématique. L'alternative au glyphosate n'est pas simple, ... si tant est que le glyphosate soit reconnu comme dangereux, ce qui n'est pas évident.

Commentaire: "les2ailes.com"

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Le glyphosate : point de vue du journal « l’humanité.fr »

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Publication : 26 septembre 2017

Surprise : le journal fait l’éloge du glyphosate ! Son expert, Gérard Le Puill ose énoncer une vérité connue des seuls milieux agricoles : le glyphosate est, aujourd’hui encore, un allié essentiel de « l’agriculture de conservation », c’est à dire une technique de «  semi direct sans labour ». Il explique que « cette technique  améliore la qualité des sols en faisant proliférer les vers de terre qui, à leur tour, accélèrent la transformation des débris de végétaux en matière organique fertilisante... En dépit du traitement au glyphosate, le non passage de la charrue tous les ans augmente la densité des vers de terre sur chaque mètre carré de terre cultivable au point d’arriver à trois tonnes de petites bêtes à l’hectare, alors que leur nombre diminue dans un champ labouré régulièrement ».
Ironiquement, l’auteur pense « probable que des hommes comme Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Nicolas Hulot et le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert ne disposent pas d’assez de connaissances agronomiques pour comprendre cela : ... avec l’interdiction du glyphosate, le non labour disparaîtra alors qu’il est urgent de généraliser sa pratique dans le mesure où il permet de stocker du carbone dans les sols».
Certes, Gérard Le Puill  évoque l’amélioration du bilan carbone des cultures grâce à la technique du « sans labour ». En effet, le labour remet à la surface le système racinaire des cultures précédentes qui, au contact des bactéries de l’air, se transforme en CO2. Chacun imagine que le labour serait néfaste en contribuant au réchauffement climatique. Malheureusement cette corrélation des émissions de CO2 avec les variations climatiques n’est pas prouvée, malgré les allégations du Giec. En revanche, la nécessité de conserver le carbone dans le sol est vitale car il est un composant essentiel de l’humus. Cet humus améliore ainsi la capillarité et la conservation de l’eau dans les microfissures du sol. Oui, le glyphosate, en ce sens, améliore le bilan carbone du sol.
Nous proposons, dans la suite de cet article, de fournir une explication vulgarisée du « sans labour », de son impact sur les quantités d’humus du sol et donc de sa capacité à stocker l’eau.

Source : Humanité.fr du 19.9.2017

Commentaire: "les2ailes.com"

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