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Aller aux « périphéries » : un vaccin contre « l’esprit mondain »?

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Publication : 7 février 2020

« Le bruit de la vérité les épouvante
comme la crécelle d'un lépreux
»
(Henry de Montherlant, La Reine morte, 1942, page 221)


"
L'Eglise est appelée à sortir d'elle-même et à aller vers les périphéries, pas seulement géographiques, mais également celles de l'existence." Ces propos de Mgr Jorge Bergoglio prononcés le 9 mars 2013, montre qu'il n'a pas attendu d'être élu pape pour placer "les périphéries" au centre de son discours.
Il y aurait  quelque chose d’indécent à évoquer l’idée que des dissidents climatiques puissent faire partie de ces périphéries vers lesquelles l'Église craint d’aller. Indécent, car quand le pape appelle à rejoindre les périphéries, il pense aux plus pauvres, étouffés par des conditions d’existence difficiles, « parfois inhumaines, où l’espérance ne respire pas, étouffe »[1].
Peut-être le dissident aurait-il, pourtant, un message essentiel à transmettre, celui de ne pas tomber dans les pièges de la mondanité, autre thème cher au Pape François.

Or, la tentation est grande de suivre la mode et l'esprit mondain en proposant des programmes, plus verts que vertueux, qui risquent, non pas d’éradiquer la pauvreté, mais d’exclure les plus démunis de toute capacité à émerger de leur pauvreté en les enfermant dans une situation économiquement non viable. L'esprit mondain est ainsi parfaitement contradictoire avec les velléités des uns et des autres à retrouver les pauvres dans les périphéries où ils se trouvent. Il y a là une forme cachée de néo-colonialisme qui imposerait aux pays les plus faibles de prétendus modes de développement dé-carboné, « au prix de l’abandon des traditions antiques de la société. C’est du paternalisme à rebours », disait Mgr André Vingt-Trois. 
Mais qu’entend le Pape François par ce concept de Mondanité ?

Commentaire: "les2ailes.com"

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LE JARDIN BIBLIQUE, UNE « ROMANCE ÉCOLOGIQUE © »

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Publication : 8 juillet 2020

Dieu aime les jardins.
Il en fait des lieux de salut et la Bible visite un nombre incalculable de jardins. Les moines avaient bien compris la tension existant entre le déjà accompli de la création et un pas encore achevé. Ils avaient intégré cette vision eschatologique de toute vie chrétienne, et l’avait radicalisée dans leur vie monastique. Olivier Ricomini, dans une thèse sur les jardins bibliques, a rappelé qu'un tel jardin se devait être « un lieu de culture, dans tous les sens du terme, lieu aussi d’une exigence particulière : celle de l’esprit qui interroge, en quête de sens [1] ». S’il répond à cette exigence de l’esprit humain, tout jardin peut être dit spirituel pour les croyants, et, pour d'autres, devenir la concrétisation d'une véritable "romance écologique"©.
Le jardin du cloître symbolisait cette double vision et pouvait être divisé en quatre zones[2] qui entourent le destin de l’humanité: (A) le jardin d'Éden, paradis perdu depuis le péché originel, (B) le jardin des Oliviers, (C) le jardin du Golgotha dans lequel le Christ fut crucifié, puis déposé au tombeau d'où il ressuscita, et (D) la terre nouvelle, paradis désiré ressemblant à une ville, la Jérusalem céleste.  

Nous proposons un exemple de jardin biblique pour ceux qui voudraient se lancer dans une aventure paysagiste et biblique. Dans ce jardin, tout est symbole. Dans la vision chrétienne le symbole est « ce qui donne sens en reliant deux réalités : une visible, l’autre invisible »[2bis]. 
Nous appelons donc les spécialistes de symbolique des plantes à compléter ce projet en intervenant dans la rubrique commentaire.
L’idée n’est pas de rassembler un maximum de plantes mais il appartiendra au jardinier en charge de cette implantation
- de privilégier celles qui ont une hauteur raisonnable pour pouvoir limiter ce jardin biblique à une trentaine ou une quarantaine de mètres de côté et permettre, ainsi d’un seul regard, de voir l’ensemble du jardin,
- de sélectionner les plantes  à la fois les plus symboliques et les plus belles pour assurer à l'ensemble la beauté de l'ensemble
- d'intégrer les plantes en veillant à l'échelonnement de leurs dates de floraison pour flatter l'oeil des visiteurs quelques soient les saisons. 

Proposition: "les2ailes.com"

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Église verte : « l'Église se met au vert » ?

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Publication : 6 février 2020

"La société est une foule d'hommes ineptes,
dont la stupidité les fait se prosterner devant les prêtres
par qui ils sont trompés".

(Encyclique "Inscrutabile divinae",Pape Pie VI, 25 décembre 1775)

Il existe de plus en plus de diocèse qui ont nommé des « responsables Église verte ». Ce label est un « outil à destination des paroisses / Églises locales, ainsi que des œuvres, mouvements, monastères et établissements chrétiens qui veulent s'engager pour le soin de la création ». Le site de cette organisation egliseverte.org permet de comprendre le contexte de sa création, les partenaires et comités de pilotage à qui a été confiée son organisation. L’organisation propose l’attribution de « label Église verte » (Avec un É majuscule !) à plusieurs niveaux en fonction des réponses à un questionnaire. Les questions posées conduisent à s’interroger : quelles sont les valeurs écologiques promues ? Qui sont les références scientifiques justifiant que l'Église s’engage de manière si forte auprès des chrétiens ? 

L’important, pour répondre à cette question est d’avoir un minimum d’information sur le contenu de ce label.
Il ressort de l'analyse ci-dessous que le questionnaire porte sur 92 questions. Si on retire les 33 questions purement descriptives de la paroisse ou se référant à des thèmes spirituels, on constate que 62% des critères portent sur l'impact carbone, 17% sur la gestion des déchets, 17% sur la biodiversité, l'agriculture biologique, le bien être animal et  5% sur l'eau.
Quand un curé adopte le principe de recevoir un label "paroisse verte", cela revient donc, pour lui, à cautionner, à 62%, l'idée que la cause écologique se résume à un bilan carbone. Or, le concile explique avec force que les laïcs ne doivent pas penser « que leurs pasteurs aient une compétence telle qu’ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. » (Gaudium et spes § 2). Cette recommandation devrait s'appliquer à tous les conseillers écologiques de la paroisse. De deux choses l'une: ou bien, ils s'estiment mandatés par leur paroisse et doivent donc s'abstenir, comme leurs pasteurs, de vouloir apporter des solutions concrètes à des questions qui ne relèvent pas de la mission des pasteurs. Ou bien ils sont compétents dans ces domaines, et doivent expliquer en quoi, pourquoi et sur quels fondements.

Souscrire à un label "paroisse verte", y compris dans les liturgies, les catéchèses, les témoignages, est-il conforme à Laudato si qui reconnaît qu’il n’appartient pas à l'Église de prendre parti dans les questions scientifiques (§ 188) ? 

Commentaire "les2ailes.com"

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De quoi n'avez-vous pas peur ? Le menteur et le diviseur à la manœuvre ?

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Publication : 31 août 2020

En matière de santé: peur du virus, du cancer, du handicap, de la mort ; en matière de sécurité: peur dans les trains de banlieue, des casseurs dans les manifs, du viol de nos jeunes filles, des immigrés  en matière d’écologie : peur des OGM, du réchauffement climatique, de la disparition de l’ozone, du glyphosate, d’une pénurie d’eau, des virus coronariens, des pesticides, de la 6ème extinction des espèces et des abeilles, de la surpopulation, de la raréfaction des ressources et du jour du dépassement planétaire, de la sixième extinction des espèces, peur pour les générations futures…
De quoi n'avons-nous pas peur ?
La peur ne serait-elle pas devenue un instrument de gouvernance ?
Qui et comment sont véhiculées ces peurs ? Les gouvernants qui, avec des règles et des interdits, ne font en réalité qu’amplifier les craintes, accroître la crédulité sur les risques, … Les medias qui jouent de la peur pour vendre du papier à des lecteurs rêvant de trouver le lendemain une nouvelle plus rassurante. Hélas … !
La jeunesse est particulièrement exposée, faute d’expérience, elle n’a pas appris à prendre du recul sur les allégations anxiogènes. Les programmes scolaires considèrent le consensus comme un acquit de la science, alors que le consensus n’est qu’un argument d’autorité qui n’apporte aucune autorité aux arguments avancés.
En des temps où, même les chrétiens, ont des difficultés à croire à l’existence du démon, on est en droit de s’interroger : la peur serait-elle d’essence diabolique ?
Le bon moyen de résister à la peur : la joie ! "N'ayez pas peur! … Soyez dans la joie"  (Jean 6, 20  ... Matthieu 5, 12),  "dans la joie … que donne l'abondance de toutes choses"   (Deutéronome 28, 47).

Analyse "les2ailes.com"

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Une avalanche de publications scientifiques contredisant le GIEC !

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Publication : 9 avril 2020

"Le réel, c'est ce qui résiste". (Hegel)[1]
"Moins l’intelligence adhère au réel,
plus elle rêve de révolution" 
(Raymond Aron) [1bis]

Pourquoi la communauté des chrétiens sensibles à l’écologie ignore-t-elle l'existence de cette accumulation de publications scientifiques contredisant les thèse du Giec? Pourtant,
1- Une étude française avait déjà invalidé en 2016 les conclusions du Giec. 
Son auteur avait d’ailleurs rencontré le président de l’Académie Pontificale des Sciences. Celui-ci avait reconnu, à la suite de cette rencontre, que "l'Académie pontificale des sciences devrait informer le Vatican, y compris le Saint-Père, sur le degré élevé de complexité pour identifier les facteurs spécifiques ayant un fort impact sur notre climat, de sorte qu'à l'heure actuelle, on ignore si et dans quelle mesure une augmentation de la concentration atmosphérique de CO2 provoque l'augmentation observée de la température de notre climat" [1 ter].  Qu’était-il sorti concrètement de cette recommandation, quelques semaines avant la publication de Laudato si? Peut-être simplement l’ajout d’un paragraphe conclusif, à la fin du chapitre sur « l’état de la maison », (Chapitre 1): « l’Église n’a pas la prétention de juger des questions scientifiques …, mais j’invite à un débat honnête et transparent» (§ 188 ).
2- L’absence évidente de consensus
Le Chancelier de l'Académie Pontificale des sciences est probablement le responsable personnel d'une faute professionnelle en ayant laissé passer le § 23 de Laudato si prétendant qu’« il existe un consensus scientifique très solide qui indique que nous sommes en présence d’un réchauffement préoccupant du système climatique …. [dont] la plus grande partie … est due à la grande concentration de gaz à effet de serre ». Toute personne de bonne volonté, soucieuse de vérité, se devrait de suivre l'appel de l'Encyclique à un "débat honnête et transparent". Mais est-il possible d'être honnête sans accepter, au moins personnellement, de prendre conscience:
2.1-des observations  soulignées invalidant les thèses du Giec et démontrant que c'est vers le soleil qu'il faut se tourner pour expliquer la période chaude contemporaine ?
2-2- des centaines d’études publiées en ce sens entre 2016 et 2019 et écrites par des milliers d'auteurs réputés dans les universités des quatre coins du monde ?

L'Église est-elle prête à se laisser bousculer ?
Elle se grandirait à ne pas se laisser aller à une forme de « mondanité » condamnée par le Pape lui-même : « La mondanité signifie utiliser les critères du monde, suivre les critères du monde et choisir selon les critères du monde …[2] " Il existe une menace qui parcourt le monde. C’est celle de la « mondialisation de l’uniformité hégémonique » caractérisée par la « pensée unique[2bis] ». Un peu comme un  antidote à ce virus de la pensée unique, le Pape François dit que, "L'Eglise est appelée à sortir d'elle-même et à aller vers les périphéries» Il y aurait  quelque chose d’indécent à évoquer l’idée que des dissidents climatiques puissent faire partie de ces périphéries vers lesquelles l'Église craint d’aller. Indécent, car quand le pape appelle à rejoindre les périphéries, il pense aux plus pauvres étouffés par des conditions d’existence difficiles, « parfois inhumaines, où l’espérance ne respire pas, étouffe [3]».
Peut-être le dissident aurait-il, pourtant, un message essentiel à transmettre ! L’Eglise est-elle prête à se laisser bousculer en suscitant en son sein des dialogues contradictoires ? Ou au contraire, au nom d’une cause de conversion, certes, indispensable, préfère-t-elle surfer sur le discours de peur ambiant ? Pourtant, la vérité pourrait rendre libre d’aller vers une conversion beaucoup plus profonde, non celle qui passe par des écogestes inefficaces, mais qui conduit à une véritable écologie intégrale.

Analyse : « les2ailes.com »

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Cellules embryonnaires dans la fabrication de vaccins: Qu'en pense le Vatican?

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Publication : 22 décembre 2020

Vatican news a publié un commentaire d'une "Note sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-Covid-19" publiée le 21 décembre 2020 par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Cette note n'était pas, à la date du 22 décembre, traduite en français. Nous en proposons ci-dessous une traduction provisoire. 
Cette agence de presse met en exergue des citations plutôt que d'autres qui peuvent nuire à un discernement filial. Nous proposons une lecture compatible avec le principe d'herméneutique de la continuité, cher à Benoit XVI. Disons que la note parle bien d'une "collaboration avec le mal". Il pose un certain nombre de préalables qui permettent de se placer dans une continuité du droit moral en matière de "moindre mal". Faut-il encore vérifier que l'exercice de ce type de discernement en respecte bien toutes les étapes? 
Attention aux gros titres rapides diffusés par les medias: 
-  "Le Vatican approuve les vaccins contre le Covid, même dérivés de fœtus avortés"(LaCroix)
- "Vaccin anti-Covid : le Vatican ne met pas son veto" (LaVie)
- "Le Vatican juge les vaccins anti-Covid «moralement acceptables»" (LeFigaro)
En réalité, le Vatican se contente de donner les clés du discernement. Lesquelles?

Analyse "les2ailes.com"

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Glyphosate : Sortie en trompe l’œil à la SNCF ?

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Publication : 19 décembre 2020

La presse s’est fait l’écho d’une solution alternative au glyphosate pour le désherbage des voies ferrées à la SNCF. Il s’agirait d’un mélange d’acide pélargonique, produit des techniques dites de "biocontrôle", et d’un désherbant chimique de la famille des sulfonylurées. L’analyse détaillée de cette information montre à quel point il s’agit de satisfaire un certain nombre d’objectifs politiques : faire croire que la solution trouvée est bio, alors qu’elle a recours à un herbicide assez classique. Il apparaît que les  sulfonylurées ne sont probablement pas moins cancérigènes que le glyphosate. Les fabricants de semence ont déjà, de longue date, repéré qu’ils pouvaient produire des semences OGM résistantes aux herbicides de type sulfonylurées, exactement comme d'autres sont résistantes au glyphosate.
Verra-t-on dans quelques temps les ONG condamner, à ce titre, ce qu’ils auront encensé ? 

Source : France-Agricole - 18.12.2020

Analyse: les2ailes.com"

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