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Familles nombreuses : bilan énergétique positif

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Publication : 18 octobre 2018

Le Président Macron a été invité par la fondation Bill et Melinda Gates pour son second événement Goalkeepers dont le nom évoque l’idée que les organisateurs seraient les « gardiens des objectifs du développement durable ». Cet événement se déroulait en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations unies, le 26 septembre 2018[1]. Il a choqué les réseaux sociaux en déclarant : « Présentez moi la femme qui, ayant reçu une parfaite éducation, décidera d’avoir huit ou neuf enfants » (Source TheGuardian).
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron fustige les familles nombreuses. Ses discours malthusiens sont entretenus par l’idée, non scientifiquement fondée, que les émissions de CO2 menaceraient l’équilibre climatique de la planète. Non seulement ce discours est inique, mais il est également injuste car il vise les pays les plus pauvres, en particulier l’Afrique: chacun sait que le bilan carbone des pays pauvres est le plus faible.

Ce discours est à rapprocher d’une autre information, celle du bilan carbone des familles nombreuses. Certes, cette approche de calcul est usuellement culpabilisante et angoissante pour les familles. L’indicateur de carbone est, malgré tout intéressant, car, en quelque sorte, il mesure l’impact en dépenses énergétiques de tel ou tel comportement, si tant est que les calculateurs utilisés soient fiables. Imaginons cette fiabilité le temps de ce constat : Les familles nombreuses sont énergétiquement efficaces. A population égale, elles permettraient, en quelque sorte, d’investir dans moins de centrales nucléaires. C’est ce que démontre ce graphique publié dans l'étude « Observatoire du Bilan Carbone des ménages ». Nous en reproduisons ci-après l’intégralité des résultats.

Transcription "les2ailes.com"

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Aude : 13 morts ! Fatalité ou incurie?

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Publication : 16 octobre 2018

 

Le premier ministre s’est rendu sur place, à Trèbes où la France déplore 13 morts. Il a eu raison d’exprimer la compassion de la France. Mais, il a ajouté que cet épisode météorologique était "par lui-même imprévisible". Est-ce si sûr ? Le danger immédiat ne l’était pas, mais le risque à moyen terme l’était parfaitement. Qui le reconnaîtra ?
Le journal « LaCroix » du 15 octobre 2018 a, bien sûr, trouvé le coupable : « une fois de plus, le sud de la France a été frappé par un épisode dit « méditerranéen », dont la violence pourrait être renforcée par le réchauffement climatique » ! Pourtant, le très officiel document qui donne les détails du classement en Natura2000 de la basse vallée de l’Aude évoque « l'augmentation des phénomènes de crues du prorogation du delta du XVIIIe siècle, durant le petit âge glaciaire (1755, 1856, 1858, 1872, 1875, 1880, 1907). » (Natura 2000). L’homme est ainsi fait : c’est toujours les variations climatiques qui causent des inondations, qu’on soit en période de refroidissement ou de réchauffement !
En réalité, tous les ans, le problème est le même que ce soit dans les basses-Alpes, en Bretagne ou dans les Pyrénées atlantiques. Le problème se déplace, mais avec les mêmes causes.  Nous proposons ici une courte leçon de géographie sur la nature des « basses plaines de l’Aude », sur la priorité qui est donnée à l’écologie, au tourisme et à l’immobilier. Quelles sont les conséquences du classement de cette vallée en catégorie « Natura 2000 » ? Pourquoi continue-t-on à construire dans les zones inondables, au lieu d’organiser des zones de déversement en cas de crue ? Est-on certain que l’aménagement de l’embouchure de l’Aude répond aux enjeux ?
Il y avait déjà eu 35 morts, sur l’Aude, à Lézignan-Corbières les 12 et 13 novembre 1999. Qu’a-t-on fait ?
Oui, Éric Menassi, le maire de Trèbes, a raison de trouver indécent le débat autour du déclenchement de l'alerte météo. "Je trouve indécente la polémique qui est en train de naître autour de Météo France, des services de l'Etat et des collectivités territoriales".

Commentaire "les2ailes.com"

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Décryptage d’une campagne malthusienne soudaine et violente

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Publication : 10 octobre 2018

De manière unanime, la presse relaye une nouvelle fois une étude qui voudrait que le meilleur « éco-geste », pour sauver le climat terrestre, soit de ne plus avoir qu’un seul enfant.
Le journal Le Point a ouvert le feu, le 18 septembre 2018, avec un éditorial de Marylou Magal : « Faire moins d'enfants, le geste écolo ultime ! »
Aleteia réagit en contre point le 6 octobre: « “Démographie responsable”: un concept écolo-malthusien ? » avec une tribune de Stanislas de Larminat.
Valeurs Actuelles réagit également le 6 octobre et cible l’AFP : « Écologie : quand l'AFP recommande d'“avoir un enfant en moins” ».
Rien n’y fait : la campagne se poursuit !
Le Nouvel Obs continue le 8 octobre avec Jean-Paul Fritz qui titre : « Pourquoi empêcher les ados de procréer pourrait... sauver la planète ». Le titre est violent car il instrumentalise les ados pour qu'ils soient les véritables agents de changement dans cette guerre culturelle.
Le Monde titre, le 9 octobre: « Climat : « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue »
Le Figaro continue le 9 octobre avec Edouard de Mareschal : « Faire moins d'enfants pour sauver la planète : itinéraire d'une thèse vivace »
Pourquoi cette soudaineté ? Tous les articles font référence à la même étude vieille de plus d’un an, publiée le 12 juillet 2017[1] et « les2ailes.com » avait aussitôt  publié une traduction intégrale.
La réponse réside dans un décryptage attentif : qu’y a-t-il de commun dans ces articles ?

Commentaire "les2ailes.com"

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Giec : Quelle degré de vraisemblance des événements annoncés ?

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Publication : 8 octobre 2018

Le Giec a adopté, très officiellement[1], un vocabulaire relatif à la vraisemblance d’un événement ou d’un résultat et à la confiance exprimée dans une conclusion. Quand on lit une allégation, il importe de s’y référer pour apprécier le degré de son fondement scientifique.
Les termes suivants ont été utilisés pour indiquer la vraisemblance d’un événement ou d’un résultat : Pratiquement certain> 99% de probabilité, Extrêmement probable> 95%, Très probable> 90%, Probable> 66%, Plus probable que non> 50%, Très peu probable< 10%, Extrêmement peu probable< 5%.
Les termes suivants ont été utilisés pour exprimer la confiance dans une conclusion: Très grande confiance : au moins 9 chances sur 10 d’être exacte,  Grande confiance : 8 chances sur 10,  Confiance moyenne : 5 chances sur 10, Faible confiance : 2 chances sur 10,  Très faible confiance : moins d’une chance sur 10.

Cette sémantique parait rigoureuse, mais le Giec a reconnu que dans ses allégations, « la probabilité n'est pas issue d'un calcul statistique. Elle exprime ce qu’on entend par "très probablement". La probabilité donnée indique que les auteurs estiment que, sur 100 affirmations de ce type, plus de 95% sont vraies. C'est une évaluation subjective basée sur un faisceau d'indices » [2].
Qu’est-ce donc qu’une probabilité subjective ?

Commentaire "les2ailes.com"

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Écologie : "démocratie participative" ou "démocratie subsidiaire"

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Publication : 6 octobre 2018

"Que l'autorité se charge d'être juste; nous nous chargeons d'être heureux" 
(Benjamin Constant, "De la liberté des anciens")

Il est de bon ton de revendiquer une démocratie participative. L’expression est « fourre tout », c'est-à-dire que son contenu ne précise rien puisque tout le monde y a recours : qui serait contre la démocratie et contre la participation ? Il est des consensus qui sont suspects. Au sens de leurs promoteurs, la « participation » des citoyens s’élaborent autour de conférences de consensus qui ne sont que des procédures sans votes.
Nous plaidons plutôt pour une démocratie subsidiaire qui a le mérite de bien expliciter ce qu’elle propose. Au nom du principe de subsidiarité, cette démocratie se construit au niveau de l’individu (Dignité de l’homme), de la famille, des associations, des églises, du monde universitaire ou artistique et de la démocratie locale.
Une démocratie subsidiaire assure la prise en compte et l’acceptation des particularismes et de la multiplicité des lieux de décision et de leur légitimité. Elle accepte l’esprit de dissidence, de résistance et de liberté de conscience comme des richesses de la société.
Une démocratie subsidiaire harmonise son bon fonctionnement, plus qu’elle ne les dirige, l’action de l’ensemble de ses corps et de ses sous-ensembles. Elle est à l’opposé  d’une « direction des affaires accaparée par des oligarchies de compétents »[1] que craignait Paul Ricoeur.

En matière d'écologie, la démocratie participative consiste à "produire des consensus", dans des "lieux de consensus", en suivant des "procédures de consensus" pour formater les participants à une cause retenue a priori, et pour culpabiliser les "dissensuels", les ignorer, voire les éliminer. Au contraire, la démocratie subsidiaire consiste à organiser, et même à financer, des recherches contradictoires, à les mettre en débat public et transparent, permettant aux cellules les plus réduites de la société, même si elles ne sont pas compétentes, de se faire une idée de la qualité du débat et de prendre parti.

Analyse "les2ailes.com"

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Biodiversité : que penser des modèles mathématiques d’extinction des espèces?

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Publication : 30 septembre 2018

Les médias répètent que nous serions face à une « sixième extinction des espèces »[1]. Wikipedia se fonde sur un sondage fait en 1998 auprès de 400 biologistes par le Muséum d'histoire naturelle américain de New-York. Près de 70 % des biologistes interrogés « pensent que nous sommes actuellement au début d'une extinction de masse causée par l'homme ». On est au niveau de ce que « pensent » ces personnes, et non de ce qu’ils auraient démontré. On est au niveau de l’argument d’autorité que représente un consensus. Un consensus n’est pas une preuve.
A croire que les médias contredisent ce que les experts eux-mêmes écrivent puisque l’IPBES, sorte de Giec de la biodiversité mis en place par l’ONU, écrit lui-même que « « l’incertitude associée aux scénarios et aux modèles est souvent mal évaluée dans les études faisant partie de la littérature scientifique … quant au degré de confiance qu’il faut accorder à leurs résultats et à leur prise en compte dans les activités d’évaluation et de prise de décisions » (IPBES- 25.11.2015-  Principale conclusion 3.4).
Il est donc légitime de se demander quels sont les fondements scientifiques de cette allégation catastrophiste d’extinction des espèces ? La situation est-elle comparable à celle des ères géologiques précédentes qui touchaient entre 50 et 80 % des espèces de ces époques ? Quels sont les modèles de simulation planétaire utilisés ?

Comme pour les modèles globaux climatiques,  un modèle doit s’articuler autour de cinq points :
- Faire le choix d’indicateurs
- Observer l’évolution des données, sur la plus longue durée possible
- Définir une structure de modèle à partir de lois scientifiques aussi simples que robustes que possible
- Paramétrer le modèle
- Évaluer a posteriori la validité du modèle, en comparant les résultats avec les observations. Le cas échéant, faire des prévisions, dans le temps et vérifier la réalisation des dites prévisions, dans le temps.
Qu’en est-il pour l’évolution de la biodiversité ? Qu’en pense l’IPBES ?

Analyse « les2ailes.com »

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Érosion de la biodiversité ?

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Publication : 23 septembre 2018

Un article du Monde du 15 avril 2016 s’insurgeait contre l’émergence d’une nouveau courant qualifié, comme pour mieux le ridiculiser, de « biodiversité sceptique ». L’article mettait en accusation un avis publié par l’Académie des technologies sur le thème « Biodiversité et aménagement des territoires ». Le journal accuse l’Académie de remettre en cause ce que le consensus appelle un fait, à savoir que les « taux d’extinction définitive des espèces seraient de 20 à 100 fois supérieurs à ce qu’ils étaient avant l’influence des humains »[1].
Son avis avait pourtant plusieurs mérites :
- faire appel à la fois à des scientifiques, juristes et industriels  
- accepter qu’il puisse ne pas y avoir de consensus sur le sujet de la biodiversité puisque l’avis se termine par une annexe exposant la « position minoritaire ». Le plus généralement, les minoritaires sont tournés en ridicule et éliminés des débats.
Nous reprenons ici l’intégralité de cet avis qui met en lumière deux points :
- l’aspect scientifique (I) : il y a une forme d’unanimité à admettre que  « la connaissance du phénomène d’érosion de la biodiversité est marquée par de nombreuses incertitudes ». Nous exposerons ces difficultés d’ordre scientifique.
- les aspects sémantiques et idéologiques (II) : L’avis a raison de mettre en garde contre « toute interprétation hâtive, toute analogie faussement intuitive et toute imprégnation trop fortement idéologique ».
- l’aspect économique et social (III) : l’Académie des technologies est visiblement influencée par la qualité dont elle se targue d’être « héritière du siècle des lumières ». Dès lors, ses arguments sont parfois emprunts d’une idéologie du progrès dont elle fait d’ailleurs son maître mot. Nous montrerons les contradictions qui s’en suivent.
Pour en juger, nous transcrivons l’intégralité de cet avis (IV) 

Commentaire et transcription : « les2ailes.com »

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