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Cause humaine du réchauffement climatique : des probabilités subjectives ?

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Publication : 12 octobre 2017

Le Giec affirmait dans son dernier rapport qu’il est "maintenant à 95 % certain que la cause principale du réchauffement climatique est humaine"[1].  Cela fait sérieux. Mais où est le calcul ? Il est inutile de chercher car le Giec ajoute : « Ces niveaux de confiance ne sont pas des statistiques fréquentistes, mais des "probabilités subjectives" qui représentent des degrés de croyance basés sur une combinaison de sous-composantes objectives et subjectives du système total »[2]. Des probabilités subjectives ! Ce n’est plus de la science, mais simplement  "une évaluation subjective basée sur un faisceau d'indices"[3]. On est légitimement surpris, surtout quand on lit que le GIEC accepte ce paradoxe : « Les probabilités "Objectives" et "Subjectives"  ne sont pas toujours explicitement distinguées »  (AR5 GT2, § 2.6.2 )[4].
A y regarder de plus près, on réalise que c'est un vocabulaire courant chez les scientifiques quand il s’agit de statistiques. Ils évoquent deux approches possibles : les probabilités dites bayésiennes, ou subjectives, c’est à dire exprimant des "raisons de croire", et les probabilités fréquentistes, ou objectives c’est à dire dégageant des lois tendancielles calculées. Les premières sont fixées a priori, et les secondes a posteriori. Lorsque le GIEC parle de probabilité subjective, il ne plaisante donc pas. Il utilise un concept connu depuis Thomas Bayes, au XVIII° siècle.
Malheureusement, si l’approche bayésienne est une théorie mathématique rigoureuse, elle permet aux climatologues et aux économistes de faire passer pour rigoureux ce qui ne l’est pas. Il y a là un amalgame entre des situations n’ayant aucun rapport qui risque d’engendrer le trouble chez certains.  Le fait qu’on puisse les opposer ou les comparer laisse penser qu’on peut réellement les mettre sur le même plan, voire les combiner. Si des tests “bayésiens” peuvent être tout à fait rigoureux, ils peuvent, en même temps, induire chez des profanes une fausse perception qu’automatiquement  une hypothèse testée serait aléatoirement vraie ou fausse. Il y aurait en quelque sorte une forme de méconnaissance de la différence entre une inconnue et une variable.
Il est un moment où il faut bien entrer dans le chiffrage des relations de causes (humaine, solaire ou volcanique) à effet (la température).  Qui peut mettre d’accord entre eux des climatologistes, océanographes, thermophysiciens, glaciologues , agronomes, biologistes, mathématiciens, chimistes, astronomes, hélio-sismologies, etc... même si, à l'évidence, chaque discipline est utile et nécessaire ? Qu’y a-t-il de commun entre chacune de ces spécialités, entre la recherche sur les facteurs causaux ou résultants de la variation climatique ? Quelle science est légitime pour quantifier les relations de cause à effet ? Une telle méthodologie existe. Il s’agit de la dite « identification  des systèmes dynamiques et complexes ». Après une étude revue par les pairs d’un comité de lecture, un pionnier de ces techniques a conclu en 2016 que: « L’hypothèse, selon laquelle l’activité humaine n’aurait pas d’effet significatif, ne peut pas être exclue... Avec un taux de certitude significatif de 90%...  on doit considérer comme un fait établi que l’activité solaire, en tant que variable explicative causale, constitue effectivement l’explication première du “changement climatique“ ».  
Sans porter de jugement qualitatif sur le mémoire de Christian Fauré[5] sur ce sujet, nous en faisons la transcription dans ce qui suit:

Source : Christian Fauré

Transcription « les2ailes.com »

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Cyclones 2017: un pic multi-décennal !

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Publication : 11 octobre 2017

Aussitôt après l’ouragan Irma qui s'est développé du 29 août au 12 septembre 2017, les hommes politiques se sont précipités pour justifier leur politique climatique. C’est ce qui a fait dire au Président Macron que « la France restera déterminée à lutter contre le réchauffement climatique et à tout faire pour prévenir ce type de désastre». Le 19 septembre, devant l’Assemblée générale de l'ONU, le chef de l'État a répété que les ouragans étaient "une des conséquences directes du réchauffement climatique". Anne Hidalgo, elle aussi le 7 septembre sur Europe1, a lié, la violence de l’ouragan Irma au réchauffement climatique. Richard Ferrand, le président du groupe La République en marche (LREM) à l’Assemblée nationale, a rappelé le risque de multiplication des catastrophes naturelles particulièrement destructrices à cause du réchauffement climatique.
Comment les politiques osent-ils de telles contrevérités ? Ils perdent toute crédibilité quand ils s’adressent ainsi à nous !
Même le GIEC l’a reconnu dans son rapport de 2013 : « La confiance reste faible quant aux changements d’activités sur le long terme des cyclones tropicaux".... "les chiffres actuels n’indiquent pas de tendance significative dans la fréquence des cyclones tropicaux par rapport au passé" (« Rapport 2013 pour les décideurs » du Giec p. 7/60).
Tous les géographes connaissent les « oscillations atlantiques multi-décennales » (AMO). Il s’agit d’une oscillation océanique qui se traduit par des anomalies de température de surface de l’Atlantique nord principalement sur une période d’environ soixante-dix ans. Elle marque la variabilité des activités cycloniques de l’Atlantique.  Nous sommes actuellement dans une phase positive d’AMO qui n’a rien à voir avec le réchauffement climatique.
Une chose est certaine, cela n’a rien à voir avec les émissions de CO2.

Source : « Éditions Lavoisier »

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La PMA sans père: quand le rêve devient cauchemar!

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Publication : 9 octobre 2017

Une campagne de « La Manif Pour Tous », vient de lancer une campagne contre la PMA sans père. José Bové pour condamner les OGM s'appuyait sur le discrédit de la PMA il y a encore peu de temps. Maintenant on fait l'inverse: on s'appuie sur le supposé discrédit des OGM pour s'opposer à la PMA! Comme quoi, l'écologisme, s'il a perdu les batailles électorales, a gagné la guerre culturelle. Le discrédit des OGM serait-il à ce point un acquit de la science ? 
La récente campagne a retenu comme slogan : "Après les légumes OGM, les enfants à un seul parent".  Pourtant, mettre sur le même plan les techniques de procréation en laboratoire avec celles des OGM entretient une confusion regrettable. Sélectionner un légume, même avec les OGM, n'est pas du même ordre moral que de sélectionner des ovules fécondés avant de les implanter in utéro et avant de pratiquer, ensuite, une "réduction embryonnaire".
Dans le dernier n° de la revue théologique des Bernardins n°20, Marie-Laeticia Calmeyn commente la Genèse :  "Éloignés de Dieu à cause du péché, l’homme et la femme ne perçoivent plus le sens de l’altérité qui marque leur relation, et ce qui les distingue des autres créatures. Ils veulent se confondre parmi les autres créatures, parmi les arbres". Elle ajoute à juste titre que "ce texte est d’une grande actualité".
Oui, la confusion entre les espèces, entre l'homme et les autres créatures a un nom: l'antispécisme ! C'est une idéologie tout à fait d'actualité, et hélas, comparer OGM et PMA, alimente cette idéologie. Cette campagne peut avoir un impact rhétorique, mais il aurait pu y avoir d'autres images à mettre en avant dans l’imaginaire populaire.
Ayant occupé des engagements non négligeables dans LMPT, je ne veux pas critiquer gratuitement sans faire une proposition constructive: par exemple reprendre des images d’enfants nés dans un chou ou dans une éprouvette. Cela aurait eu le mérite de comparer le légume à une éprouvette et non à un enfant et de ne pas discréditer tout à la fois les OGM et la PMA !
Une telle campagne aurait le mérite de montrer que la PMA fait passer toute notre culture du rêve au cauchemar. Comment cela? 

Commentaire: "les2ailes.com"

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Écologie : « Veilleur, où en est la nuit ? »

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Publication : 8 octobre 2017

Le Frère Adrien Candiard a écrit en 2017, un ouvrage intitulé « Veilleur, où en est la nuit ? » en référence au texte d’Isaïe (Is 21,11). L’ouvrage commence par une description de Jérusalem assiégée, en 487 av. JC et de la réaction des assiégés voulant partir se battre contre Babylone. Dieu veillera à leur victoire, pensaient-ils.
La lecture de ce « Petit traité de l’espérance à l’usage des contemporains » conduit à nous poser une question : le Frère Adrien Candiard renverrait-il dos à dos les climato-crédules croyant à une forme de géocentrisme climatique, c'est à dire à une cause humaine du réchauffement, et les hélio-centristes résolument convaincus que c’est vers le soleil qu’il faut se tourner pour trouver l’explication des variations climatiques.
Pour les géo-centristes chrétiens leur Jérusalem écologique est assiégée : L’homme serait, selon eux, incapable de prendre les décisions nécessaires pour sauver la planète et les climato-sceptiques chrétiens seraient dangereux car ils « font du mal à la cause ».
Pour les hélio-centristes chrétiens, leur Église est assiégée : L’Académie Pontificale des Sciences a été incapable d’organiser un débat contradictoire sur le climat et les principaux intervenants qui y sont invités sont des néo-malthusiens proches de l’ONU et du Club de Rome.
Chaque camp veut partir en guerre contre la Babylone adverse qui l’assiège. Le Frère Adrien Candiard appelle Jérémie en exemple d’une situation comparable en son temps : Jérémie va prêcher, à ceux qui se sentent assiégés, une soumission pure et simple au roi de Babylone, païen, impie, oppresseur.... Il avertit qu’ils se bercent d’illusions et se préparent des lendemains difficiles.

Quels sont ces lendemains difficiles que chaque camp prépare ? En quoi pourrait consister une véritable espérance ?

Commentaire « les2ailes.com »

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Le glyphosate : point de vue du journal « l’humanité.fr »

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Publication : 26 septembre 2017

Surprise : le journal fait l’éloge du glyphosate ! Son expert, Gérard Le Puill ose énoncer une vérité connue des seuls milieux agricoles : le glyphosate est, aujourd’hui encore, un allié essentiel de « l’agriculture de conservation », c’est à dire une technique de «  semi direct sans labour ». Il explique que « cette technique  améliore la qualité des sols en faisant proliférer les vers de terre qui, à leur tour, accélèrent la transformation des débris de végétaux en matière organique fertilisante... En dépit du traitement au glyphosate, le non passage de la charrue tous les ans augmente la densité des vers de terre sur chaque mètre carré de terre cultivable au point d’arriver à trois tonnes de petites bêtes à l’hectare, alors que leur nombre diminue dans un champ labouré régulièrement ».
Ironiquement, l’auteur pense « probable que des hommes comme Emmanuel Macron, Edouard Philippe, Nicolas Hulot et le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert ne disposent pas d’assez de connaissances agronomiques pour comprendre cela : ... avec l’interdiction du glyphosate, le non labour disparaîtra alors qu’il est urgent de généraliser sa pratique dans le mesure où il permet de stocker du carbone dans les sols».
Certes, Gérard Le Puill  évoque l’amélioration du bilan carbone des cultures grâce à la technique du « sans labour ». En effet, le labour remet à la surface le système racinaire des cultures précédentes qui, au contact des bactéries de l’air, se transforme en CO2. Chacun imagine que le labour serait néfaste en contribuant au réchauffement climatique. Malheureusement cette corrélation des émissions de CO2 avec les variations climatiques n’est pas prouvée, malgré les allégations du Giec. En revanche, la nécessité de conserver le carbone dans le sol est vitale car il est un composant essentiel de l’humus. Cet humus améliore ainsi la capillarité et la conservation de l’eau dans les microfissures du sol. Oui, le glyphosate, en ce sens, améliore le bilan carbone du sol.
Nous proposons, dans la suite de cet article, de fournir une explication vulgarisée du « sans labour », de son impact sur les quantités d’humus du sol et donc de sa capacité à stocker l’eau.

Source : Humanité.fr du 19.9.2017

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« La terre est vide ! »

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Publication : 25 septembre 2017

C’est ce que dit le géographe Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences morales et politiques dans son interview sur Radio Notre Dame du 19 septembre 2017. Il y évoque l’encyclique Laudato si qui, selon lui, « n’est pas assez réfléchie ». Il justifie son affirmation selon laquelle « la planète est vide » par le fait que « la planète va beaucoup mieux qu’il y a 50 ans ou il y a un siècle » et que la planète pourrait, comme l’agronome « Joseph Klatzmann l’avait écrit dès les années 1960,  nourrir 10 milliards d’hommes... techniquement, il n’y a aucun problème ». Il conteste, en tant que géographe,  l’idée d’un « tarissement  des ressources disponibles » et nie que « les terres disponibles aujourd’hui sont l’objet d’une surpopulation ». Pour expliquer son point de vue, il compare les pays à faible et forte densité de population : «  la faible densité de population est un défi qui est compliqué. D’ailleurs, vivre en Nouvelle Zélande ou au Groenland, avec 1 habitant au km², c’est très compliqué : quand vous tombez malade, comment allez-vous emmener vos enfants à l’école ? » A l’opposé, « au Japon, on est à 1.000 habitants au km², il n’y a aucun problème.... ».
En matière de climatologie, Jean-Robert Pitte cite « Monsieur Al Gore qui a fait un film d’un ridicule achevé... Je ne suis pas absolument certain que la part de l’action humaine sur ces changements climatiques soit aussi importante qu’on le dit ». Pour toutes ces raisons, il trouve « que l’encyclique du Pape manque un tout petit peu de fondement scientifique ».
Nous ajoutons ci-après la retranscription d’autres passages très intéressants de son interview. Il évoque également  l’ « idéologie Vegan : ... On se rapproche de ce qui a été une croyance religieuse en Inde »

Source: "le grand témoin" sur Radio Notre Dame du 19.9.2017

Transcription: "les2ailes.com"

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Une nouvelle peur : « La disparition de l’homme par surnombre » !

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Publication : 24 septembre 2017

C’est la nouvelle formulation qui ressort d’un commentaire de  Gilles Pison, professeur au Muséum national d'histoire naturelle et chercheur associé à l'Ined. Il est l’auteur d’une étude qui annonce une population humaine de 10,5 milliards d'habitants en 2100. Il parle d’une « inertie démographique » et dit que, « si la fécondité remontait dans les pays où elle est très basse pour se stabiliser à l'échelle mondiale au-dessus de deux enfants, la conséquence en serait une croissance ininterrompue, et la disparition de l'espèce à terme, par surnombre », explique-t-il. Il prétend que « les hommes doivent certes dès maintenant réfléchir à l'équilibre à trouver à long terme », et que « l'urgence est à court terme, c'est-à-dire les prochaines décennies ». 
Ce pessimisme ambiant est attristant.  Ce n'est malheureusement pas nouveau: dans les Lois, Platon affirme que la population de la cité ne peut dépasser les 5.040 chefs de famille et de résidences familiales. L’histoire nous propose un autre regard. La planète, au fil des siècles, grâce à l’inventivité de l’homme, regorge de ressources et de possibilités.

Source : Le figaro.fr

Commentaire: "les2ailes.com"

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